En 420, bon nombre de chercheurs rejettent l'hypothèse qui mène à Dabo. Certains considèrent que cette solution s'inscrit comme une redite par rapport à l'énigme 500 où l'hypothèse de la route en spirale D45A menait déjà à Dabo. Pourtant, si de nombreuses hypothèses offrent des alternatives crédibles aux 559 km, la plupart peinent à expliquer les 1969,697 mesures. La force de l'hypothèse du rocher de Dabo en 420, c'est la discrimination de la ville de Dabo via l'altitude de son rocher.
Mais l'idée ici, ce n'est pas de considérer la ville de Dabo comme la finalité de l'énigme mais de l'envisager comme une solution intermédiaire de la 420. Contrairement à des solutions alternatives comme Châtel ou Saint-Nicolas de Port, l'approche choisie ici fait de Dabo un indispensable prérequis.
La flèche d'Apollon atterrit donc vraiment à 650 m au sommet du rocher de Dabo à 559 km de Golfe-Juan mais l'énigme n'est pas terminée pour autant. Il nous faut alors rebondir sur cette solution connue de tous afin de trouver une issue complémentaire à l'énigme. Pour ce faire, nous allons donc utiliser des éléments faiblement exploités par la solution daboïste :
- la thématique napoléonienne et notamment celle des Cent-jours
- l'explication du titre "Du Ciel vient la lumière"
- Le compas dans le N du visuel
- l'arc prêté à Apollon
Or nous avons déjà un lieu qui unifie tous ces concepts : il s'agit de l'Arc de triomphe de la place de l'Etoile à Paris. (évoqué notamment par Alabastrum et Graal)
Dans cette perspective, la ville de Dabo constitue une passerelle idéale vers le général d'empire Auguste-Gabriel d'Aboville dont le nom est inscrit sur la 4eme colonne du pilier Nord de l'arc de triomphe.
Le 15 août
Dans une thématique astronomique avec des révolutions de planètes en jours, on s'intéresse logiquement au transit de Vénus de 1769 puisqu'il a eu lieu l'année de naissance de Napoléon. Napoléon est né un 15 août, date qui correspond également au jour du décès de Roland à la bataille de Roncevaux en 778 et qui correspond aussi à la date du décès du général d'Aboville en 1820.
La première pierre de l'arc de triomphe de l'Etoile - et ce n'est pas un hasard puisque c'est en hommage à l'empereur - fut également posée le 15 août 1806.
La faute
D'Aboville est incorrectement gravé DABOVILLE sur le pilier. Et notons, pour comparer, que d'Hautpoul est bien gravé D'HAUTPOUL sur la colonne 16 du pilier Est. Il ne s'agit donc pas d'une contrainte de gravure ou d'une règle de gestion des noms à particules mais bien d'une erreur sur le nom de d'Aboville.
Les généraux de l'empire
La piste des généraux est validée par Compans (via le codage visuel du N dans le Compas) et Lamarque (via le cryptogramme des Cent-jours), deux autres généraux dont les noms sont gravés sous le monument respectivement sur la 15eme colonne du pilier Est et sur la 36eme colonne du pilier Ouest.
Évidemment, le titre s'interface idéalement à l'hypothèse de Schlopsy que j'ai déjà développée dans un précédent article.
Par anticipation, nous pouvons expliquer les vers de la 560 sous une nouvelle perspective.
"Cherche l'Ouverture qui révèle la lumière céleste" :
L'ouverture qui révèle la lumière céleste, ce n'est plus Bourges qui révèle la ville de Dabo mais l'Ouverture qui révèle Daboville, que nous visualisons, place de l'Etoile, sous l'Arc de triomphe parisien en contemplant Daboville et la liste des autres généraux de l'empire sur les piliers du monument.
La piste des généraux de l'empire se prolonge en 560 avec la découverte d'un quatrième nom de général gravé sur le pilier Sud et qui trouve sa correspondance géographique entre Cherbourg et Lamarque.