CHERCHE L'OUVERTURE QUI REVELE LA LUMIERE CELESTE (PARTIE 2)

Dans l'article précédent du mois d'août, je me suis intéressé principalement à la lumière céleste suivant qu'elle puisse être ponctuelle ou zonale.

Pour autant, je suis resté dans une approche classique de l'ouverture, à savoir un point sur la carte correspondant grosso modo au centre de la ville de Bourges.

Cependant, il existe des interprétations bien plus originales de l'ouverture qu'il convient d'explorer tout en gardant la contrainte à mon avis essentielle de respecter l'obtention de Bourges en 530.

L'ouverture en 530, c'est la ville de Bourges mais n'oublions pas le dénominateur commun de l'énigme précédente et de l'énigme suivante :

- l'ordre de la B a été obtenu via le cercle de Newton

- l'élément le plus saillant du visuel de la 780 est le cercle de la boussole

  

On en vient naturellement à considérer le cercle comme un élément naturel lié à l'ouverture.

L'énigme 600 nous aiguille, via le nom de l'inventeur de la photographie, vers un concept photographique de l'ouverture.

Mais c'est bien le mot "révèle" qui doit nous conduire en 560 à opérer une distinction entre l'ouverture et l'ouverture qui révèle la lumière céleste. L'interprétation de ce mot a d'ailleurs déjà été évoquée par l'auteur de la Chouette d'or lui-même dans une autre chasse :

Outre les mots « clarté du soleil » (les premières photos de Niepce étaient le résultat d'une violente exposition du sujet à la lumière solaire), la phrase contenait deux autres indices, « révélé » et « fixé », qui sont les opérations fondamentales du développement photographique.

(Max Valentin, solution de l'énigme 7 de la Victoria)

Et comment, dans ces conditions, ne pas songer au diaphragme optique ?

Rappelons qu'un diaphragme optique, c'est un dispositif physique qui s'ouvre et se referme afin de laisser passer plus ou moins de lumière.

Lorsqu'il est complètement refermé, il se réduit à une ouverture très petite.

Si on assimile la plus petite ouverture à la ville de Bourges, on pourrait symboliquement associer l'ouverture la plus grande à la France toute entière. Notez que les 6 lamelles de l'image que j'ai choisie - choix arbitraire - impliqueront que cette ouverture sera toujours un hexagone ce qui colle symboliquement bien avec la France mais que si vous prenez n lamelles, vous obtiendrez un polygone à n côtés. Bien sûr, on comprend aisément que plus n devient grand, plus on se rapproche d'un cercle.
Prenons ce dernier cas simple où le nombre de lamelles est suffisamment grand pour que l'ouverture du diaphragme soit toujours un cercle.

Bref, l'ouverture ne se réduit plus à Bourges mais à un cercle de centre Bourges et de rayon variable.

Exemples de disques centrés sur Bourges

On peut ainsi lire la phrase du titre avec une toute nouvelle perspective.

Cherche l'ouverture qui révèle la lumière céleste peut alors désigner le cercle de centre Bourges passant par la lumière céleste (exemple : Cercle de centre Bourges qui passe par Dabo)

FLUCTUAT NEC MERGITUR

LA PISTE DES EPEES

Je prends un petit interlude dans la série d'articles consacrés à la 560 pour évoquer une hypothèse dont je n'ai jusque-là jamais parlé. Il s'agit de la piste des épées évoquée par des chercheurs comme Don Luis, Peels ou encore Graal. 

La piste des épées en 470

En 470, La piste des épées Durandal (épée de Roland) et Joyeuse (l'épée de Charlemagne) est notamment suggérée par le premier ver de la 470 : Par la gaîté se multiplie. Les épées mènent aux lieux géographiques qui leur sont associés : Roncevaux et Joyeuse.

L'épée de Charlemagne est évoquée dans la chanson de Roland et la ville de Joyeuse dans l'Ardèche est directement corrélée à l'épée de l'empereur :

Selon la légende, sa fondation remonterait à l’an 802. L’empereur Charlemagne, revenant d’Espagne, aurait établi son campement tout près de la Beaume. Au cours d’une partie de chasse, il aurait perdu son épée, la Joyeuse. Il promit alors une forte récompense à qui la retrouverait. Après maintes recherches, un de ses soldats la lui rapporta et Charlemagne tint sa promesse en lui déclarant : « Ici sera bâti un domaine, dont tu seras le seigneur et maître, et ta descendance portera le nom de ma glorieuse épée Joyeuse. »       (Wikipedia)

Le segment Roncevaux-Joyeuse se prolonge vers MENS (la ville qui contient les points cardinaux de la 780)

Il traverse aussi la ville de Rochemaure dans l'Ardèche.

Roncevaux-Joyeuse se prolonge sur Rochemaure

La liste des 10 villes en 580

La liste des 10 villes permet également d'obtenir le fameux codage de Proserpine/Perséphone.


Le navire noir perché de la 600
La ville de Rochemaure abrite le château de Rochemaure, potentiel navire noir perché du jeu :

Panorama du château de Rochemaure

Dans la chapelle romane du Château de Rochemaure, Notre Dame des Anges, on trouve une inscription particulière :

Le carré magique

En marge du carré SATOR, on note la phrase latine GIRO VMBERT ME FECIT.

Difficile de ne pas faire le rapprochement entre Rochemaure et GIRO VMBERT ME FECIT d'un côté et Al-mar (les maures) allié à MANIOS MED FHEFHAKED NUMASIOI (l'inscription de la fibule de Preneste) de l'autre.

Dès lors, si le château de Rochemaure correspond au navire noir perché du jeu alors la clef est très probablement le carré SATOR lui-même.
On repère dans le carré SATOR la chaîne signifiante OPERA et rappelons que Proserpine est un opéra de Jean-Baptiste Lully. 
A noter que l'acte IV de Proserpine se situe aux Champs Élysées ce qui pourrait offrir une passerelle vers l'arc de triomphe parisien.

La droite préexistante
Ut Queant Laxis nous indique que la droite préexistante nous est donnée par la 580 ; cependant, il ne s'agit pas de prendre les premières lettres B et C pouvant désigner Bourges-Carignan mais plutôt de choisir les dernières lettres J et A qui désignent alors le segment Joyeuse-Agen.

Le 2424 de la 500
En 500, nous partons donc de Joyeuse pour nous diriger vers 2424, c'est-à-dire Agen.
Je rappelle le décodage du chercheur Bérurier :
 2424-42-424-44-224-24-42-24 = 24 / 442 / 2 / 42 = .- / --. / . / -. = A / G /E / N = AGEN
Nous allons donc mesurer 560606 mesures sur l'orthogonale à Joyeuse-Agen mais il nous faut trouver la valeur de la mesure pour cela.

Interprétation de la mesure en 500
La mesure prise par une majorité de chercheurs est la valeur de 33 cm correspondant au périmètre de la boussole. Mais ce n'est qu'une partie de l'astuce puisque la mesure complète nous est donnée par le blason de la ville à partir de laquelle nous devons effectuer la mesure :

 
En effet, le blason d'Agen comporte un château avec 3 tours. Ce n'est donc pas 1 mais 3 tours de boussole que nous devons considérer. La mesure devient donc 3 x 33 cm = 99 cm.


La spirale à quatre centres
Nos 560606 mesures deviennent donc 555 km et à 555 km d'Agen, nous tombons sur la ville de Caen.

La construction Joyeuse/Agen/Caen

Cependant, il n'y a pas véritablement de spirale connue à Caen.

Mais rappelons-nous de la formule mathématique de la longueur d'un tour de spirale : 

Cette longueur est égale à 5Pir soit phonétiquement Saint-Pierre.
L'église Saint-Pierre de Caen devient donc la spirale à quatre centres recherchée :

Église Saint-Pierre de Caen

Max Valentin a déjà utilisé la ville de Caen dans la chasse de la Victoria pour coder le mathématicien Pierre Varignon. La ville de Caen s'obtenait d'ailleurs via un code Morse qui comportait une fausse piste, la ville de Ceton.
Un code morse permettait d'obtenir NEACETON.
Il s'agissait d'un piège puisqu'à l'envers, on obtenait NOTECAEN confirmé par le palindrome NEACAEN.


En 420, les 1969,697 mesures donnent une valeur de 1969,697 x  0,99 = 1950 m.
A Châtel, cette altitude correspond au sommet de la tête de Lindaret.

La tête de Lindarets

 

CHERCHE L'OUVERTURE QUI REVELE LA LUMIERE CELESTE (PARTIE 1)

Dans le précédent article, on a posé comme probable la recherche du là de la 650 comme l'objectif principal de la 560. J'ai également considéré que ce point recherché pouvait être dissocié de la nef encalminée et qu'il ne pointait pas forcément une entité ou une ville de la 989.

A l'image du centre de gravité du triangle d'Orval, ce point pouvait être complètement quelconque et ne rien désigner de précis sur la 989. Il n'empêche que ce point était à tout le moins parfaitement défini par une intersection.

A présent, si on considère que le TANPR (Trait A Ne Pas Regretter) se trace à l'aide de l'Ouverture qui révèle la Lumière Céleste alors il devient nécessaire de distinguer les différentes options qui s'offrent à nous en fonction de la nature de la Lumière Céleste.

Si la lumière céleste est ponctuelle et désigne, par exemple, Saint-Nicolas-de-Port alors il suffit de joindre Bourges à Saint-Nicolas-de-Port pour définir l'Ouverture qui révèle la lumière céleste.

Exemple de tracé  avec une lumière céleste à Saint-Nicolas de Port

Dans ce type d'hypothèse, la nef encalminée est fatalement sur la droite Bourges/Lumière céleste.

La faiblesse d'un tel raisonnement, c'est qu'il limite considérablement l'intérêt du parcours entre Cherbourg et la 2ème aide de Neptune car nous pouvons tout de suite tracer le trait Bourges/Lumière céleste puisqu'il sera confondu avec le TANPR.

La limite ne s'applique pas qu'à Saint-Nicolas-de-Port et se généralise pour n'importe quelle lumière céleste ponctuelle comme Dabo ou Châtel,  par exemple.

Une approche plus subtile consiste à considérer la lumière céleste comme une entité non ponctuelle c'est-à-dire une étendue plus vaste qu'un point sur la carte comme le trajet d'une route ou le cours d'un fleuve, par exemple.

Mettons que la lumière céleste corresponde à l'arc de cercle français situé à 559 km de Golfe-Juan.

Lumière céleste non ponctuelle (En rouge les intersections avec le TANPR)

Dès lors, l'intersection de cet arc par le TANPR pourrait désigner le là recherché.

Le là serait fatalement sur l'arc de cercle mais seule la connaissance de la localisation de la fin de la 2ème aide de Neptune ou de la nef permettrait de le préciser.

Notez que le trait qui passe par le nord de l'île de Ré coupe le triangle qui signale le sommet du ballon de Guebwiller (potentielle nef) et coupe l'arc de cercle à environ 50 km à l'ouest de Bourges. Cet exemple illustre qu'un alignement 2ème aide/Ouverture/Nef n'empêche pas une localisation d'un là entre la fin de la 2ème aide et l'Ouverture.

CHERCHE L'OUVERTURE QUI REVELE LA LUMIERE CELESTE (PREAMBULE)

Je suis de ceux qui pensent que cette phrase est d'une importance fondamentale dans la compréhension de l'énigme 560. Elle pose clairement des passerelles avec les énigmes 530 (Ouverture) et 420 (Du ciel vient la lumière) et peut-être aussi avec la 600 (révélation photographique).

Elle se pose en pré-requis de l'énigme.

Avant même d'effectuer notre parcours terrestre et maritime, nous devons comprendre cette phrase car, dans le cas contraire, nous irons immanquablement dans l'impasse et nous ne trouverons pas l'issue qui mène à la solution de la 560.

Au fait, quelle est la finalité de cette énigme ?

Paradoxalement, on peut facilement l'appréhender puisque l'énigme suivante, la 650 nous renseigne sur le point de départ de l'énigme suivante :

 

A 8000 mesures de là ...

Il est donc acquis que l'un des principaux objectifs de la 560 soit justement la détermination du là.

Pour certains chercheurs, le là correspond également à la nef encalminée. Cependant, nous devons garder à l'esprit qu'une telle approche fragiliserait aux yeux de l'auteur la localisation du là aussi est-il prudent de se placer dans une optique plus générale qui envisage un là dissocié de la nef.

La question a son importance.

En effet, si là et nef sont confondus, il est peu probable que l'emplacement de la nef soit connu avant d'initier l'énigme car sinon à quoi servirait l'énigme 560 ? 

Réciproquement, si le là est dissocié de la nef alors le trait à ne pas regretter (TANPR) qui joint la nef à l'Ouverture, s'il restreint la localisation du là aux points du  TANPR, ne livrerait pas explicitement le là recherché.

Il faut envisager l'éventualité que le là soit un point absolument quelconque à l'image du centre de gravité du triangle des villes du Trésor d'Orval qui n'était repéré par aucun signe typographique ni aucune localité.

Aussi, le tracé du TANPR s'avère grandement insuffisant pour localiser le là.

On comprend bien, a contrario, qu'un simple trait qui coupe le TANPR serait susceptible de préciser le là. Il pourrait bien sûr s'agir d'un trait rencontré dans une énigme antérieure (comme le trait Golfe Juan/Flèche d'Apollon, par exemple) mais il est également possible que cette précision soit apportée par la fameuse phrase qui fait l'objet de cet article.

C'est dans cette perspective que seront abordés les prochains articles consacrés à l'interprétation de cette phrase.

CARUSBURC

Carusburc désigne la ville de Cherbourg :

Source : Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 198

On retrouve une ville en ce début d'énigme de la même manière qu'en 470, en 500 ou en 420.

Quel est l'intérêt de coder ainsi la ville de Cherbourg ?

Il y a certes une recherche complémentaire à effectuer pour trouver Carusburc mais on peut aussi penser qu'il y avait une raison impérieuse à coder Carusburc et non Cherbourg.

Le rapprochement avec le Roncevaux de la 470 permet de comprendre qu'on accède à une information complémentaire : la date.

En effet, en 470, nous ne trouvons pas Orreaga mais Roncevaux.

De plus tout le contexte de l'énigme nous oriente vers la bataille de Roncevaux et la mort de Roland, contexte qui permet de définir une date précise : 778.

La géographie actuelle pointe Roncevaux mais l'histoire désigne 778.

De même en 560, la géographie désigne Cherbourg mais l'histoire désigne 1026 

Le Quand  ne fait qu'appuyer sur l'importance de la considération temporelle cherbourgeoise.

La même logique s'applique à Golfe-Juan puisque nous n'avons pas trouvé le Golfe-Juan de 1993 mais le lieu de débarquement de Napoléon en 1815.

Nous sommes donc dans une logique de couple lieu géographique/date :

Orreaga / 778

Golfe-Juan / 1815

Cherbourg / 1026

Tout ceci pour dire que Carusburc peut correspondre à une lecture plus fine que la simple interprétation donnant Cherbourg qui reste cependant la ville à partir de laquelle il faut partir en 560.

CHARLIE HEBDO

En hommage à toutes les victimes de l'attentat au siège de Charlie Hebdo, la bannière du Marvinblog a été modifiée. Cet hommage s'étend bien entendu plus généralement à toutes les victimes (les civils, journalistes et policiers) des drames de la fusillade de Montrouge et de la prise d'otage de Vincennes.

Certes, ce blog n'est pas un blog politique puisqu'il est consacré à un jeu mais il reste un espace d'expression. Et c'est bien à la liberté d'expression que les terroristes s'attaquent, à elles et à tous les acteurs qui souhaitent la défendre.

L'incendie du journal allemand Hamburger Morgenpost de ce dimanche matin illustre qu'il s'agit bien d'une offensive qui vise moins une nation que les journaux qui ont eu l'audace de publier des caricatures de Mahomet et cette idée de pouvoir caricaturer une religion et d'en rire en toute liberté.
Il faut croire que le rire terrorise les terroristes.

J'exprime mon soutien à tous les participants à la marche républicaine de ce dimanche et à tous les défenseurs de la liberté d'expression.

 

Marvinclay

BONNE ANNEE 2015 A TOUS LES CHOUETTEURS !

J'espère que vous avez tous passé d'excellentes fêtes de fin d'année.
Je vous présente tous mes vœux de santé, de bonheur et de chance pour cette nouvelle année 2015.

Durant l'année 2014, je suis revenu sur des hypothèses éparpillées concernant des énigmes différentes et j'ai également proposé un cheminement jusqu'en 420 de mes propres solutions, cheminement que me forçait à opérer des choix et qui donnait un exemple d'interconnexion d'articles modulaires pour ériger une théorie plus globale. L'approche du blog n'est pas et n'a jamais été d'imposer un carcan global mais de proposer des pistes. Libre au lecteur ensuite de "picorer" et de choisir ensuite sa propre vision en empruntant - ou pas - les bouts de chemin que je lui propose.

J'ai commencé également à aborder l'énigme 560 et 3 articles ont déjà été consacrés au seul titre de cette énigme. J'ai aussi récemment écrit que je n'étais plus en mesure d'assurer des publications avec la même fréquence (d'1 à 2 articles par mois) et je confirme que les articles seront davantage espacés.

Il y aura moins d'articles en 2015 mais il y en aura tout de même et j'espère qu'ils intéresseront encore certains d'entre vous.

A bientôt et encore une bonne année 2015 !

Amicalement,

Marvinclay