Source : Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 198 |
On retrouve une ville en ce début d'énigme de la même manière qu'en 470, en 500 ou en 420.
Quel est l'intérêt de coder ainsi la ville de Cherbourg ?
Il y a certes une recherche complémentaire à effectuer pour trouver Carusburc mais on peut aussi penser qu'il y avait une raison impérieuse à coder Carusburc et non Cherbourg.
Le rapprochement avec le Roncevaux de la 470 permet de comprendre qu'on accède à une information complémentaire : la date.
En effet, en 470, nous ne trouvons pas Orreaga mais Roncevaux.
De plus tout le contexte de l'énigme nous oriente vers la bataille de Roncevaux et la mort de Roland, contexte qui permet de définir une date précise : 778.
La géographie actuelle pointe Roncevaux mais l'histoire désigne 778.
De même en 560, la géographie désigne Cherbourg mais l'histoire désigne 1026
Le Quand ne fait qu'appuyer sur l'importance de la considération temporelle cherbourgeoise.
La même logique s'applique à Golfe-Juan puisque nous n'avons pas trouvé le Golfe-Juan de 1993 mais le lieu de débarquement de Napoléon en 1815.
Nous sommes donc dans une logique de couple lieu géographique/date :
Orreaga / 778
Golfe-Juan / 1815
Cherbourg / 1026
Tout ceci pour dire que Carusburc peut correspondre à une lecture plus fine que la simple interprétation donnant Cherbourg qui reste cependant la ville à partir de laquelle il faut partir en 560.
Tu as peut-être de bonnes raisons de t’intéresser à la date ou au chiffre 1026, mais j’avoue que je n’en vois pas, si ce n’est que 1026 = 6 x 171 (valeur du titre en latin de la 500 en A0). En revanche, si Cherbourg s’appelait Carusburc en 1026, il est probable qu’il en était encore de même en 1066, et cette date paraît beaucoup plus pertinente au regard de l’énigme. En effet, c’est en 1066 qu’a été vue une « lumière céleste » : la comète de Halley, à la veille de la bataille de Hastings, comme l’atteste la tapisserie de la reine Mathilde à Bayeux. On a donc une lumière céleste localisable sur la 989 et qui date de l’époque où Cherbourg s’appelait Carusburc. Et qui, de surcroît, est liée à une phrase en latin, tout comme les titres de la 500 et de la 560 : ISTI MIRANT STELLA.
RépondreSupprimerDL
Plus généralement, il y a la détermination d'un lieu et de son contexte. L'IS Ça s'est passé en 778 incite à s'intéresser aux évènements et pas seulement à la géographie liée aux lieux découverts. La concaténation des ces couples lieu/date pourrait constituer les reliquats à extraire.
SupprimerL'avantage, c'est qu'il y aurait une méthodologie assez simple à procéder ainsi avec peut-être un ordre chronologique ou alphabétique à intégrer.
Je n'élude donc pas la possibilité que 1026 (ou peut-être une autre date liée à Carusburc) puisse jouer un rôle majeur.
Amicalement,
Marvinclay
Pour ma part, je note plutôt l’homonymie Quand/Caen qui renforce la piste Guillaume le Conquérant/tapisserie (« tous les fils ») de la reine Mathilde, puisque Guillaume et Mathilde ont leur tombeau à Caen, le premier à l’Abbaye aux Hommes, et la seconde à l’Abbaye aux Dames. On note alors le pronom « elles » dans la 650 et le pronom « eux » dans la 520, ainsi que les rimes en « il » (« jeu bien trop facILe » et « tous les fILs » phonétiquement) et « elle » (« partie cruELLE » et « porter ta pELLE ») de la 520, ce qui pourrait inciter à s’intéresser aux rimes masculines et féminines des énigmes rimées (cf. aussi les symboles de Mars et de la Terre dans la 420). Les rimes masculines et féminines sont clairement alternées dans la 530, alors que dans la 520, les quatre premiers vers sont masculins (« fils » implique une rime masculine) et les quatre derniers (parlant de Dame Nature) sont féminins.
Supprimer(Et je ne parle même pas de la tapisserie (« tous les fils ») de la Dame à la licorne, ni de Baume-les-Dames et Baume-les-Messieurs...)
DL
Il est en tout cas frappant de constater que les 4 premiers vers de la 520 ne contiennent que des masculins (eux, intervalles, ils, un jeu, les fils, le doute, le dernier supplice), tandis que les 4 derniers contiennent des féminins (la règle, cette partie, ta pelle, Dame Nature, sa blessure), les deux seuls masculins (seul tu, ton respect) renvoyant au chercheur (masculin inclusif désignant aussi les chercheuses). On aurait donc les hommes (symbole de Mars), à savoir les « héros de la chasse », associés à des batailles, et les éléments féminins (symbole de la Terre), à savoir Proserpine et Dame Nature.
SupprimerDL
A supposer (difficile de vérifier aujourd’hui) que la date de 1026 ait pu être trouvée en téléphonant à Cherbourg en 1993, je note que le passage que tu cites (sans doute à partir de Google Books) est immédiatement suivi de la phrase « Le duc Guillaume (le Conquérant) fonda un hôpital à Cherbourg ». D’autres sources donnent la date de 1026/1027, et Guillaume serait né en 1027/1028...
RépondreSupprimerBien sûr, je tiens compte de « mes » solutions précédentes. Par exemple, dans « ma » 420, la flèche s’abat sur le Nid d’aigle (2386 m) dans les Alpes. Il est facile alors de repérer l’alignement Nid – Bayeux – Carusburc, et de comprendre que « dos à Albion » ne désigne pas seulement les démêlées de l’Aigle avec l’Angleterre, mais aussi celles de Guillaume le Conquérant avec Harold. La comète de Halley s’inscrit dans le prolongement de la 420, dont le titre avait un rapport évident avec le visuel, montrant des corps célestes. La bataille de Hastings est liée à une traversée de la mer... Tout cela, qu’on le veuille ou non, est cohérent.
DL
Carusburc indique une période vers 1026, Léon IX (1002-1054) vivait à cette époque donc Chapelle Dabo est la nef.
RépondreSupprimerDGC (Re-sol-ut)