La piste des reliquaires s'initie avec le A de "A Roncevaux" qui désigne le A de Charlemagne, le reliquaire de l'abbaye de Conques, ville de Conques située plein sud par rapport à Bourges.
Le A correspondrait au A de Charlemagne qui réside dans l'abbaye Sainte-Foy de Conques (plein sud par rapport à Bourges)
A de Charlemagne |
A Roncevaux se traduit donc par Conques Roncevaux.
Le chemin emprunté pour se rendre à Roncevaux est donc fatalement la voie du Puy-en-Velay ou via Podiensis.
Roncevaux mène à un autre reliquaire : le cor de Roland
A noter que la via Podiensis passe par la ville de Toulouse et que c'est au musée Paul Dupuy à Toulouse que l'on peut trouver un Cor de Roland.
Si on continue sur le chemin de Compostelle, on aboutit au col de Roncevaux.
Parvenu au col de Roncevaux, nous devons voir la lumière par l'ouverture et je vous propose de suivre une ligne qui n'est pas rectiligne, le seul chemin de Compostelle qui passe par Bourges : la via Lemovicensis.
Le chemin de Vézelay se prolonge au-delà de Vézelay jusqu'à la ville de Reims.
Roncevaux-Bourges-Reims |
L'énigme 580 suggère une transition musicale idéalement offerte par l'abbaye Saint Rémi de Reims.
Cette abbaye renferme un reliquaire qui est un fondement de la monarchie française : La Sainte Ampoule.
L'abbaye Saint Rémi de Reims
RELIQUAIRE DE LA SAINTE AMPOULE
ORFEVRERIE DE JEAN-CHARLES CAHIER
VERMEIL, CRISTAL, EMERAUDES ET RUBIS – 1822
Un
jour de Noël à la fin du Ve siècle, Clovis, le chef des Francs, se fait
baptiser à Reims par l’évêque Remi. Or, la légende raconte que la foule
était si nombreuse que c’est une
colombe,
symbole du Saint Esprit dans la Bible, qui apporta à l’évêque la fiole
de chrême ou huile consacrée nécessaire à l’onction du baptême : la
Sainte Ampoule.
L’archevêque
de Reims du IXe siècle, Hincmar, croit reconnaître cette fiole
miraculeuse dans une ampoule d’aromates probablement oubliée par les
embaumeurs dans le sarcophage de Saint Remi lorsqu’il fit le déplacement
de ses reliques en 852. Ainsi, la cathédrale de Reims devint le lieu du
sacre des rois de France avec l’huile de la Sainte Ampoule qui était
conservée à l’abbaye de Saint Remi. Lors de la Révolution, le 7 octobre
1793, le conventionnel Rühl la brisa place Royale mais des parcelles
furent récupérées. Lors de la Restauration, commande fut passée à
l’orfèvre Cahier pour réaliser un nouveau reliquaire pour conserver
cette nouvelle Sainte Ampoule. Elle servira, une dernière fois, pour le
sacre de Charles X le 29 mai 1825. Elle se trouve dans le réceptacle
situé sous la colombe du sommet.
(Source: pdf des monuments nationaux )
Le reliquaire de la Sainte ampoule de Reims |
Notons que l'Abbaye Saint Rémi de Reims peut s'écrire comme la concaténation des lettres musicales de la 580 : ABIDE (abbaye rémi)
Il est clair que Max a pensé aux chemins de Compostelle dans la création de l'énigme 470. Mais en tant qu'élément de la bonne piste ou fausse piste...?
RépondreSupprimerEn tous cas, je dois avouer que la Sainte Ampoule ferait une bien belle lumière.
Le chemin de compostelle me semble aussi être une bonne piste, car on y retrouve un élément lié aux Dieux Romains : celui de la coquille Saint-Jacques. Dans les récits mythologiques, la coquille Saint-Jacques fut le premier abri de Vénus et de Cupidon (ref. tableau "la naissance de Vénus" de Botticelli). Trouver la présence de Dieux Romains sur notre parcour permettrait alors d'identifier le bon chemin.
SupprimerIl y a comme un faisceau d'indices entre les chemins de compostelle et plusieurs dieux Romains : dans le christianisme, Saint Jacques serait le successeur d'Hermès/Mercure en lui reprennant les attributs du pélerin et du caducée. (Rq : Saint Michel serait lui aussi un héritier d'Hermès/Mercure). Selon les versions des récits mythologiques, Venus aurait naviguée soit sur une conque (lien possible avec l'abbaye de Conques), soit sur une coquille Saint Jacques (lien avec le coquillage qu'arboraient les pélerins de Saint Jacques de Compostelle).
RépondreSupprimerLe A de Charlemagne peut aussi s'appeler A carolin qui dans l'histoire de l'écriture suit l'alpha romain.
RépondreSupprimerLe reliquaire a la forme d'une flèche.
Il existe deux chemins Conques Roncevaux suivant que l'on prend le Roncevaux dans les Pyrénées ou Roncevaux (Buthiers) sur le méridien.
Il faut trouver le bon et un madit nous incite à prendre le rectiligne.
Le Roncevaux de l'Essonne s'appréhende davantage dans une logique de verticale immatérielle (Conques - Bourges - Roncevaux(77)) que dans la logique des chemins de Compostelle.
SupprimerLa vague verte du visuel pourrait alors désigner métaphoriquement le bois de la Vague, non loin de Roncevaux, au nord de Buthiers.
Cependant, selon moi, le piéton induit à préférer un chemin piétonnier à une méridienne qui s'affranchit de la notion de chemin.
Amicalement,
Marvinclay
Peut être mais ce madit:
RépondreSupprimer: LE CHEMIN EST'IL RECTILIGNE? AMITIES RENE DE CESSAND*
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JE NE PEUX PAS VOUS REPONDRE CAR IL Y A DEUX FACONS DE "PRENDRE" CE TITRE : LA BONNE ET LA MAUVAISE. DANS L'UNE IL EST RECTILIGNE. DANS L'AUTRE, NON...
peut être compris en tenant compte de l'ordre strict des termes.
Dans la bonne interprétation du chemin, il est rectiligne.
Dans la mauvaise, non.
Quant au piéton, tout comme le cocher, il symbolise quelque chose qu'il faut comprendre dans la 780. Selon moi, une fois compris le croisement, on sait qui est le piéton et pourquoi , par sa nature même, il connaît sa destination avant nous.
Il n'a rien à voir avec un pèlerin sur le chemin de Saint Jacques Conques- Roncevaux . Comment peut-il croiser quelqu'un à Bourges alors qu'il n'y passe pas.
Et sur le chemin de St Jacques, Bourges- Roncevaux, Conques n'intervient pas.
Tu parles du bois de la Vague , au nord de Buthiers, que je ne connaissais pas .
C'est peut être une interprétation du visuel mais l'information me semble difficile à obtenir . J'en préfère une autre (top secret) à utiliser plus tard.
Amitiés
Toufyc
PS: je m'excuse pour ces réponses anonymes car je n'ai pas su comment introduire mon pseudo.