mercredi 1 août 2012

SPIRALE ET SUPERSOLUTION


Cet article déjà publié il y a quelques années sur le forum des Sans-Hulotte a pour but de proposer un type d'hypothèse qui valorise la spirale à quatre centres en terme de supersolution. Dans cette approche, la spirale est une solution majeure puisqu'elle fédère tous les reliquats d'une supersolution.
Plutôt que d'amener brutalement le sujet de l'exploitabilité de la spirale, j'ai choisi de l'inscrire dans un contexte plus global.


Une spirale à Fontainebleau ?

L’orthogonale au segment Gérardmer-Etain-Carignan en Carignan passe par la ville d’Epernay.

Si on choisit de prendre la mesure qui tient dans un carré plutôt que celle qui tient dans un cercle (celui de la boussole) alors le code 2424-42-424-44-224-24-42-24 qui permet de reconnaître la ville de Carignan à partir du code morse peut également être considéré comme une suite de soustraction :

2424-42-424-44-224-24-42-24 = 1600

1600 est le carré de 40 ; la mesure retenue sera donc 40 cm.


560606 mesures de 40 cm font une distance totale de 224,2424 km.

Et si l’on mesure 224,2424 km à partir de Carignan dans la direction d’Epernay, on aboutit à la ville de Fontainebleau.

Voilà donc une hypothèse qui permet de considérer comme possible la présence d’une spirale à Fontainebleau.


L’erreur historique

Pour donner du crédit supplémentaire à la piste de Fontainebleau, on peut également parler de l’énigme 420 qui suit la 500.

Si on considère que la phrase « cent jours avant » consiste à déterminer où était l’aigle Napoléon au commencement des cent-jours alors il faut réparer une erreur historique qui consiste à suivre à tort la plupart des ouvrages de référence en prenant comme début des cent-jours la date de l’arrivée de Napoléon à Paris soit le 20 Mars 1815.

Or si on considère la phrase du comte de Chabrol qui est à l’origine de l’expression « cent-jours », il faut considérer non pas le retour de Napoléon mais le départ du roi Louis XVIII :


   
 Sire, 100 jours se sont écoulés depuis le moment fatal où votre majesté quitta la capitale
 

Ce qui situe par conséquent le début des cent-jours le 19 mars 1815 (départ du roi) soit un jour avant celui couramment admis.
Mais le cryptogramme de l’énigme fait bien référence à Napoléon (« c’est là que l’aigle […] cent jours avant …) et non au roi Louis XVIII.

La question devient donc la suivante : Où était donc Napoléon le 19 mars 1815 ?

Réponse : à FONTAINEBLEAU !



La zone finale


Si l’on considère ensuite l’éventualité d’un retour sur Fontainebleau en fin de jeu alors il va s’agir de localiser cette fameuse spirale promise par l’énigme 500.

Je vous amène directement sur une zone particulièrement intéressante de la carte IGN 2417 OT de la forêt de Fontainebleau.

Il s’agit d’une zone centrée sur le carrefour des grands feuillards et limitée par la route du décagone.

Le Carrefour des grands feuillards dans la forêt de Fontainebleau



Cette route du décagone traversée diagonalement par la route de Joinville n’est pas sans nous rappeler les 10 villes de l’énigme 580.

DECAGONE + JOINVILLE  <<========>> 10 VILLES en 580

Quant à la parcelle n° 636, elle constitue une très nette allusion à la clef du sous-marin Argonaute S636, navire noir perché plausible de l’énigme 600.

PARCELLE 636 <<========>> Clef du NNP Argonaute : S636



L'argonaute S636 au Parc de la Villette de la cité des sciences de Paris


La terre s’ouvre donc en 520 grâce à la clef 636 qui désigne la bonne parcelle dans le décagone.



Et c’est justement dans cette parcelle 636 que se situe une singularité sur la carte : un triangle pointé.

Ce triangle pointé (allusion possible au rond du compas dans l’équerre de la 500) dans la parcelle 636 du décagone symbolise une borne IGN. Mais que faire à partir de là ?

Pour ceux qui n'ont jamais vu de borne IGN, voilà à quoi ça ressemble (je précise qu'il ne s'agit pas de celle du site) :

borne IGN


Une autre question reste également en suspens :

Où est donc cette spirale à quatre centres dont nous savons, grâce à l’énigme 500, qu’elle est à Fontainebleau mais que nous ne sommes toujours pas parvenus à localiser ?





La Supersolution

BORNE IGN <<============>> SPIRALE A QUATRE CENTRES

En fait, la supersolution permet de répondre simultanément aux deux questions.

Cette borne IGN se prête en effet idéalement à la méthode du jardinier décrite par PapyMax et déjà utilisée dans d’autres chasses.
L’idée de recourir à une telle méthode naît de la conjonction de 2 éléments :

- la détermination d’un repère final mais pas de la cache
- la non localisation de la SAQC à l’issue des énigmes



Mode d’emploi :



1) Enroulez une longueur de ficelle suffisante autour de la section carrée de la borne
2) Déroulez la ficelle en la maintenant tendue : vous décrivez alors automatiquement une spirale à quatre centres dont les quatre centres correspondent aux quatre sommets de la borne.
3) Arrêtez vous lorsque vous avez effectué le nombre de tours voulu.


Les reliquats, composants de la procédure, apparaissent alors d’eux-mêmes :


1) Le repère final, borne à section carrée
2) Le fil
3) La spirale à quatre centres qui est la figure géométrique décrite par le fil que l’on va dérouler
4) L’arête d’initiation du déroulement du fil
5) Le sens du déroulement du fil
6) Le critère d’arrêt (longueur du fil ou nombre de tours à effectuer)



Les reliquats sont issus des énigmes suivantes :



1) borne IGN suggérée par « alIGNés » et « éloIGNer » (cf. énigme 520)
2) « Maintenant que tu as dénoué tous les fils » (cf. énigme 520)
3) « la spirale à quatre centres » (cf. énigme 500)
4) Bourges-Cherbourg définit un déroulement initié à partir de l’arête sud-ouest. (cf. 580)
5) Le sens de la spirale des villes Bourges-Cherbourg-Dieppe-Epernay … définit un sens de rotation horaire. (Cf. énigme 580)
6) Si les sentinelles du jeu représentent 3 tours (choix arbitraire qui sert mon propos), elles définissent à elles seules le critère d’arrêt du déroulement puisque ces 3 tours correspondraient au nombre de tours à effectuer autour du repère ! (cf. 650)



Solution finale : Pratiquer un enroulement dans le sens anti-horaire d’une ficelle de longueur suffisante autour de la section carrée de la borne puis effectuer un déroulement tendu de la ficelle à partir de l’arête sud-ouest de la borne dans le sens horaire et enfin s’arrêter précisément au bout de trois tours à l’emplacement du spot final.


Un graphique étant souvent plus explicite que de longs discours, le schéma ci-dessous synthétise les principales actions de la procédure : 




Dans cet exemple qui illustre 3 tours complets opérés à partir de l’arête sud-ouest de la borne IGN, on constate qu’il n’est pas nécessaire d’avoir sur soi un quelconque instrument de mesure pour définir un point situé à une distance précise du repère final. Il suffit juste de prendre la précaution d’enrouler suffisamment de longueur de ficelle autour de la section carrée de la borne, section qui fait naturellement office d’étalon.



Toujours dans cet exemple, le point d’arrêt est situé précisément à 12a (a, longueur du côté) au sud de la borne.

Ce qui signifie que pour une borne de 25 cm de côté (mesure prise obligatoirement sur le terrain), le point d’arrêt se situera exactement à 3 mètres au sud du repère.

Obligation est faite alors de se munir d’un instrument de mesure mais par contre, on peut alors de passer de ficelle et de spirale à décrire.



Insistons pour préciser qu’il s’agit d’une spirale invisible à décrire physiquement sur le terrain ou intellectuellement sur le papier pour fournir un spot précis. Il s’agit de la spirale de la 500 qu’il est impossible de déterminer en 500 sauf à dire qu’il s’agit véritablement d’une spirale à quatre centres et pas d’une métaphore quelconque comme les sentinelles ou la nef encalminée.

La spirale agit un peu comme une bombe à retardement pour le chercheur qui la découvre en 500 mais ne l’explique qu’en supersolution.



Conclusion :



La méthode du jardinier comporte des éléments séduisants puisqu’on sort des théories qui pratiquent une extraction aléatoire par trop subjective des reliquats pour adopter une démarche méthodique qui s’appuie sur des objets (repère, SAQC, fil, nombre de tours, sens et initiation de rotation) qui s’imposent d’eux-mêmes en fin de parcours.

Elle est adaptée pour tous les repères à section quadrangulaire et réclame des données extraites dans différentes énigmes. Dans ce contexte, la perte d’un reliquat apparaît beaucoup moins critique puisque l’on possède l’essentiel, à savoir une méthode qui facilite une extraction à rebours des reliquats manquants.

L’approche se veut pragmatique aussi ai-je choisi de prendre un exemple existant plutôt que de partir d’un modèle théorique afin de donner une dimension concrète à cette méthode en terme d’élaboration à partir de reliquats et d’exploitabilité de données sur site.

Je ne veux leurrer personne, cette hypothèse ne constitue pas ma solution puisqu’elle a été élaborée à rebours à partir du point où je voulais aboutir et que j’ai pioché ensuite tous les éléments qui pouvaient servir ma supercherie.


Quant à la borne du décagone, elle est malheureusement située à moins de 30 mètres de la route et du carrefour goudronné des grands feuillards !