Dans le précédent article, on a posé comme probable la recherche du là de la 650 comme l'objectif principal de la 560. J'ai également considéré que ce point recherché pouvait être dissocié de la nef encalminée et qu'il ne pointait pas forcément une entité ou une ville de la 989.
A l'image du centre de gravité du triangle d'Orval, ce point pouvait être complètement quelconque et ne rien désigner de précis sur la 989. Il n'empêche que ce point était à tout le moins parfaitement défini par une intersection.
A présent, si on considère que le TANPR (Trait A Ne Pas Regretter) se trace à l'aide de l'Ouverture qui révèle la Lumière Céleste alors il devient nécessaire de distinguer les différentes options qui s'offrent à nous en fonction de la nature de la Lumière Céleste.
Si la lumière céleste est ponctuelle et désigne, par exemple, Saint-Nicolas-de-Port alors il suffit de joindre Bourges à Saint-Nicolas-de-Port pour définir l'Ouverture qui révèle la lumière céleste.
 |
| Exemple de tracé avec une lumière céleste à Saint-Nicolas de Port |
Dans ce type d'hypothèse, la nef encalminée est fatalement sur la droite Bourges/Lumière céleste.
La faiblesse d'un tel raisonnement, c'est qu'il limite considérablement l'intérêt du parcours entre Cherbourg et la 2ème aide de Neptune car nous pouvons tout de suite tracer le trait Bourges/Lumière céleste puisqu'il sera confondu avec le TANPR.
La limite ne s'applique pas qu'à Saint-Nicolas-de-Port et se généralise pour n'importe quelle lumière céleste ponctuelle comme Dabo ou Châtel, par exemple.
Une approche plus subtile consiste à considérer la lumière céleste comme une entité non ponctuelle c'est-à-dire une étendue plus vaste qu'un point sur la carte comme le trajet d'une route ou le cours d'un fleuve, par exemple.
Mettons que la lumière céleste corresponde à l'arc de cercle français situé à 559 km de Golfe-Juan.
 |
| Lumière céleste non ponctuelle (En rouge les intersections avec le TANPR) |
Dès lors, l'intersection de cet arc par le TANPR pourrait désigner le là recherché.
Le là serait fatalement sur l'arc de cercle mais seule la connaissance de la localisation de la fin de la 2ème aide de Neptune ou de la nef permettrait de le préciser.
Notez que le trait qui passe par le nord de l'île de Ré coupe le triangle qui signale le sommet du ballon de Guebwiller (potentielle nef) et coupe l'arc de cercle à environ 50 km à l'ouest de Bourges. Cet exemple illustre qu'un alignement 2ème aide/Ouverture/Nef n'empêche pas une localisation d'un là entre la fin de la 2ème aide et l'Ouverture.
Notez que le trait qui passe par le nord de l'île de Ré coupe le triangle qui signale le sommet du ballon de Guebwiller (potentielle nef) et coupe l'arc de cercle à environ 50 km à l'ouest de Bourges. Cet exemple illustre qu'un alignement 2ème aide/Ouverture/Nef n'empêche pas une localisation d'un là entre la fin de la 2ème aide et l'Ouverture.
Salut Marvin,
RépondreSupprimerTout d'abord, félicitations pour ton blog qui regorge de belles idées.
Je ne manque pas de le consulter régulièrement, seul bémol, dommage que tes dernières interventions soient aussi espacées dans le temps.
Peux-tu préciser quelle est la direction des deux aides de Neptune depuis Cherbourg ? Car sur ta carte, la direction ne semble pas être Laredo.
Par ailleurs, il me semble que MV avait indiqué que les 2 aides de Neptune étaient sensiblement de même longueur.
Considères-tu que la mer qui s'écarte sur le visuel serait une aide pour indiquer que le chercheur doit d'abord marcher directement sur le sable en partant de Cherbourg (le crayon écartant les eaux) ?
Si c'est le cas, faut-il considérer que les deux aides de Neptune interviennent après avoir marché directement sur le sol, et que Neptune nous aiderait seulement ensuite pour marcher sur les eaux ?
Bonjour,
SupprimerMerci pour tes compliments à propos du blog.
Pour le moment, je n'ai pas encore parlé des aides de Neptune. Cependant comme j'évoque l'ouverture qui révèle la lumière céleste comme un moyen de déterminer le là (via une intersection avec le TANPR), j'ai pris l'exemple d'une direction quelconque vers l'atlantique. Je ne présente pas pour le moment une hypothèse précise d'ensemble mais des interprétations de la deuxième phrase de la 560. Je donnerai d'ailleurs d'autres manières d'envisager cette phrase dans un prochain article.
Amicalement,
Marvinclay
Bonjour Marvin
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec toi pour supposer que la Lumière Céleste pourrait être une étendue plus vaste qu'un point sur la carte. Je dirais même que je ne serais pas étonné que cette étendue s'étende au-delà de la carte.
La question que je me pose c'est que même s'il n'y a qu'une Ouverture dans le jeu il existe bel et bien une différence entre l'Ouverture et l'Ouverture qui révèle la Lumière Céleste :
QUESTION No 17 DU 1997-08-26TITRE: OUVERTURE ET LUMIERE
FAUT-IL DIFFERENCIER L'OUVERTURE QUI REVELE LA LUMIERE CELESTE DE L'OUVER- TURE ? FAUT-IL DIFFERENCIER LA LUMIERE DE LA LUMIERE CELESTE ?
OUI. MAIS JE NE PEUX DONNER AUCUNE INFO A PROPOS DE LA LUMIERE... AMITIES -- MAX
Quelle peut être cette différence ?
Et, quelle que soit cette différence n'induit-elle pas dans la 560 un distingo à faire entre les deux moments où apparaît le mot Ouverture. Dans cette hypothèse je pense que l'Ouverture qui révèle la Lumière Céleste signale autre chose que la construction du TANPR. Je l'imagine plutôt liée à ce que peut nous apprendre l'étendue que tu qualifies de Lumière Céleste.
Je viens d'évoquer ce sujet dans une réponse que je viens de faire à Carmina sur le forum de la chouette (110609.04010101).
Amicalement
Ramdam
Bonjour Ramdam,
SupprimerConcernant la lumière céleste, il y a plusieurs possibilités :
- la lumière céleste = lumière
- la lumière céleste est une entité distincte de la lumière
- la lumière céleste correspond à une partie précise de la lumière
Pour l'ouverture, je pense que Bourges est un incontournable mais il existe des interprétations autres qu'une ouverture réduite à un point sur la carte.
J'en parlerai dans le prochain article.
Amicalement,
Marvinclay