Micromégas saisissant dans sa main le vaisseau des terriens (Charles Monnet) |
En 500, c'est la dernière phrase de l'énigme qui porte l'hypothèse qui va suivre :
Mais par le Méga, c'est un million de fois moins
On note l'allitération en M avec progression des voyelles dans l'ordre alphabétique.
Cette séquence induit une suite logique : Mu
Mu correspond à la lettre µ qui symbolise le micron (micromètre) soit un million de fois moins que le mètre.
Et MICRO + MEGA = MICROMEGAS, le conte philosophique de Voltaire.
On note la présence du mot SAGE en lecture inversée à la fin de MICROMEGAS.
Il existe plusieurs interprétations et exploitations du Micromégas de Voltaire mais l'une des plus intéressantes est celle qui a été donnée par le chercheur byc001 et qui permet de définir une valeur de mesure :
Le début du conte évoque la taille de Micromégas, un habitant du système stellaire de Sirius :
Et MICRO + MEGA = MICROMEGAS, le conte philosophique de Voltaire.
On note la présence du mot SAGE en lecture inversée à la fin de MICROMEGAS.
Il existe plusieurs interprétations et exploitations du Micromégas de Voltaire mais l'une des plus intéressantes est celle qui a été donnée par le chercheur byc001 et qui permet de définir une valeur de mesure :
Le début du conte évoque la taille de Micromégas, un habitant du système stellaire de Sirius :
Si on s'intéresse aux mesures décrites par l'auteur, on constate ceci :
8 lieues = 24.000 pas géométriques = 120.000 pieds de roi
1 lieue = 3000 pas géométriques = 4872 m
1 lieue = 15.000 pieds de roi = 2.500 toises de roi
Il s'agit de la lieue de 2500 toises de roi.
9000 lieues = Circonférence du globe terrestre
9000/360 = 25 lieues par degré d'arc
Il s'agit donc de la lieue terrestre ou lieue commune de France qui vaut 1/25 de degré du périmètre terrestre, soit exactement 4,4448 kilomètres.
Bref, Voltaire a commis une erreur en confondant la lieue de 2500 toises de roi avec la lieue commune de France.
On pense très fort à l'IS de TF1 :
IL N'Y A QU'UNE SEULE VÉRITÉ, ET IL FAUT LA TROUVER. MAIS LE CHEMIN EST PARFOIS TORTUEUX ET SEMÉ D’EMBÛCHES. A QUI LA FAUTE ? PAS A MOI ! ... JE RÉPÈTE : PAS A MOI.
Cette faute de Voltaire fait penser à la chanson de Gavroche :
On est laid à Nanterre,
C'est la faute à Voltaire,
Et bête à Palaiseau,
C'est la faute à Rousseau.
Je ne suis pas notaire,
C'est la faute à Voltaire,
Je suis petit oiseau,
C'est la faute à Rousseau.
Joie est mon caractère,
C'est la faute à Voltaire,
Misère est mon trousseau,
C'est la faute à Rousseau.
Je suis tombé par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C'est la faute ...
C'est la faute à Voltaire,
Et bête à Palaiseau,
C'est la faute à Rousseau.
Je ne suis pas notaire,
C'est la faute à Voltaire,
Je suis petit oiseau,
C'est la faute à Rousseau.
Joie est mon caractère,
C'est la faute à Voltaire,
Misère est mon trousseau,
C'est la faute à Rousseau.
Je suis tombé par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C'est la faute ...
Tome V. Jean Valjean
Livre Premier : La Guerre entre quatre murs – Chapitre 15
Victor Hugo, Les Misérables
L'idée du chercheur byc001 correspond à un recalcul du pas et du pied à partir de la lieue terrestre (en lieu et place de la lieue de 2500 toises de roi), calcul qui mène à l'égalité suivante :
8x4444,8=24000 Pas
Pas = 1,4816 m = Pas Romain
Pied = Pas/5 = 29,63 cm = Pied Romain
Il est étonnant de constater que ce calcul erroné basé sur un changement de lieue permet de retomber sur les valeurs du Pas et du Pied Romain !
J'arrive 6 ans après le post pour poster un commentaire (sic !)...
RépondreSupprimerJe vois une autre erreur commise par Voltaire
Sur Terre, les hommes font 5 pieds et notre planète a 9.000 lieues de tour
Sur Sirius, les hommes font 120.000 pieds donc...
120.000 * 9.000 / 5 = 216.000.000
Le résultat du calcul, c'est 216 millions, et non pas vingt et un millions six cent mille ! (et je ne parle pas du "fois plus" qui suit, que je n'interprète pas du tout comme Voltaire)
Amicalement.
miam
Une lecture détaillée de Micromegas fait apparaître que la majorité des calculs sont erronés.
SupprimerCe ne sont pas des étourderies, c'est totalement volontaire de la part de Voltaire qui encourage au sens critique. Ne pas prendre pour argent comptant ce qui est écrit mais utiliser sa raison et vérifier l'exactitude des informations.
Ça semble proche de la façon de penser de Max, qui aimait à trouver des erreurs dans les ouvrages de référence.