RÉVÉLATION FINALE
En 650, "Quand tout est révélé" indique que nous devons faire le lien entre une date ("Quand") et la lumière ("révélé").
La vocation des sentinelles est de comprendre ce lien en trouvant cette date.
La lumière du jeu, c'est l'AUNE. (cf. 470)
Les 3 occurrences de l'aune révèlent :
1/ la localisation cardinale des sentinelles que sont les bornes Saint Martin (
AU Nord
Est)
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Les bornes Saint Martin d'Haselbourg |
2/ le cercle de lumière de périmètre
1 AUNE et on prend l'aune de Paris - qui correspond à la spirale à quatre centres - soit 1,188 m correspondant à un rayon de 18,9 cm
3/
AUNE (l'arbre), synonyme de VERNE qui mène au romancier Jules VERNE via la date de la MARTINSTEIN,
1828, date de naissance de Jules Verne.
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La martinstein |
Pour comprendre le passage en revue, on pouvait aussi se rappeler la paronomase "Ad Augusta per angusta" de la 560 qu'il suffisait d'appliquer sur le mot REVuE pour le changer en REVnE, anagramme de VERnE.
Le passage en revue/verne invitait alors implicitement à lire une revue(livre) de Verne(Jules).
La date de naissance du romancier (1828) confirmait cette démarche.
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Les EUX de la 520 |
Le centre du cercle correspond au repère géodésique au sommet du rocher de Dabo.
Le cercle passe par le sommet de la colline du
SPITZBERG.
Parmi les romans de Jules Verne, on s'intéresse à
De la terre à la lune (la lune est le nnp céleste désigné par le cratère lunaire Niepce) et
5 semaines en ballon écrit en 1863 (clef du rocher de Dabo, nnp terrestre)
Mais le choix se porte finalement sur un autre roman de Jules Verne dont l'action débute en 1863 :
"Voyage au centre de la terre" de Jules Verne, nous offre ainsi une confirmation majeure :
Le roman parle de la région du Svalbard proche du cercle polaire, homonyme de cette colline en forêt de Dabo et également homonyme d'une chaîne de montagnes présente sur la lune.
On comprend alors que la solution recherchée est également sur le cercle de lumière (
Entre eux, il n'y aurait que deux intervalles s'ils étaient alignés) et que le repère ultime de la 520, correspondant au troisième EUX, la confirme puisqu'il s'agit d'une croix de pierre (2PIR) !
La croix de pierre de Beimbach !
La croix du Hengsbourg à proximité immédiate contient toutes les lettres de Bourges (la vérité en vérité) et nous alerte sur l'importance de la date 1863.
Rappelons que la première circumnavigation de la région polaire homonyme du Spitzberg a été réalisée en 1863. Rappelons que les coordonnées du repère géodésique du rocher contiennent la chaîne 1863. Rappelons que la loi des octaves de Newlands date de 1863, que la masse atomique du rhénium est 186,3, clef terrestre du NNP ou que le poète du Cor (Alfred de Vigny) est mort en 1863.
EUGENE DELACROIX est la supersolution.
Max l'a confirmée via l'IS suivante :
LA CLARTE VIENDRA DE TROIS HABILES RENDEZ-VOUS EN MER CANTABRIQUE
1/ 3 HABILES = III (en chiffres romains) = 111 (en chiffres arabes) = CXI (en chiffres romains)
2/ LAREDO
LAREDO + CXI = Anagramme de DELACROIX !
Note : Ophélie est un personnage d'Hamlet de Shakespeare peint par Delacroix.
Shakespeare est né un 26 avril comme Delacroix.
Les reliquats sont les éléments constitutifs des solutions dispersées dans les énigmes.
Il suffit à présent d'identifier les reliquats comme
les lettres qui ont participé à l'élaboration des solution des énigmes :
Nous obtenons donc un code associatif lettre/valeur.
Il suffit d'associer les lettres constitutives de la chaîne de caracères EUGENE DELACROIX à leurs valeurs associées et de comprendre intuitivement qu'il s'agit de lire :
(EUG)EstNordEst DE LA CROIX (DE PIERRE DE BEIMBACH)
On devine alors que la chaîne (EUG)(DE PIERRE) va correspondre à une multiplication qui nous donnera ce qui nous manque : la distance.
Je détaille la compréhension du reliquat suivant :
DE PIERRE = 2PIR = 2 x 22/7 x 18,9 cm = 1,188 m est un reliquat complexe majeur.
Il s'agit de la valeur de la mesure (780) pour un rayon de 18,9 cm (distance Chapelle Saint Léon/Sommet du Spitzberg) utilisant l'approximation d'Archimède pour PI.
Cette solution partielle permet de localiser le site de manière relative, par rapport à la croix de Beimbach :
Le cahier des charges avait considérablement perturbé mes certitudes et plus tard, Michel Becker m'avait étonné en remettant en cause le principe même de supersolution et de reliquats tels qu'énoncés par Max.
Les divergences ne pouvaient s'expliquer que par l'existence de confirmations parallèles.
En effet, la piste des expressions corrélée à certains points particuliers de la carte IGN top25 amène deux confirmations spectaculaires :
- Se mettre Martel en tête
- Boire le calice jusqu'à la lie
La première sert la piste du Martelberg, dont le sommet, relié à la Croix du Hengstbourg mène au site. Le "Cadencés, Hésitants et Mesurés" de Pierrette correspond aux initiales des lieux (Croix Hengstbourg et Martelberg)
Pour la seconde, il faut repérer les 2 rochers du Calice, l'un au nord au Dugenberg et l'autre au Sud au Rommelstein. Et il suffit alors de les relier ce qui est suggéré par le nom commun LIE homonyme du verbe lier à l'impératif. On retrouve LIE dans les IS de Max (OpheLIE, N=ment=LIE (en anglais), anagramme de ILE ...) et les "ses pas l'avaient..." dans l'IS Pierrette qui désignent le terme botanique "sépales" qui forment le calice.
Le plan ci-dessous figure les deux traits qui se rajoutent au premier :
Remarquons que des vieilles cartes de la même zone mentionnent, non pas le lieudit Rotstein mais Rouge-Pierre (le synonyme français) et qu'ainsi s'explique la présence des rubis (qui sont des pierres rouges) dans le visuel 650. On remarque aussi que la parcelle forestière correspond également à la forme de la pelle de la 650.
Notons qu'il n'y a rien de particulier indiqué sur l'IGN TOP 25 au bout de notre trait. (le point noir cible vient de Mapannot)
Notez également la ridicule précision de la distance réelle jusqu'au dixième de millimètres (1697,1768 m). D'aucuns pourraient voir dans ce résultat qui ne tombe pas juste une erreur dans le choix des reliquats.
Il s'agit au contraire d'une validation majeure puisque 1697 et 1768 correspondent à la date de naissance et de décès du peintre vénitien Antonio Canal, dit
Canaletto. Canaletto a peint de nombreuses vedute et notamment l'arsenal ou l'entrée du grand canal de Venise.
Sur le site, au détour d'un sentier qui longe une paroi rocheuse, on trouve une vierge de Lourdes dans une anfractuosité de la roche. Juste en-dessous, on découvre les contours du grand canal de Venise (S inversé) et ainsi s'explique "
montre ton respect pour dame nature" qui permet de voir ce contour quand on s'agenouille au pied de la vierge.
Si on retient les dernières et pénultièmes lettres de chaque mot, on obtient :
MONT
RE T
ON RESPE
CT POU
R DAM
E NATUR
E.
ENTREE ROC
Nous avons localisé Dame Nature sur le site de la cache.
Mais le point d'entrée final se situe bien au niveau du sol à l'aplomb de la vierge.
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Dame Nature et l'entrée du grand canal |
Il s'agit donc du point d'entrée sur site pour la localisation ultime de la contremarque.
Cette bouche est un tunnel qui resurgit devant une brèche qui est évidemment évocatrice de la brèche de Roland située sur le méridien de Greenwich formant triangle avec la vierge et un gros rocher en contrebas qui ressemble au chapeau du piéton de la 780.
La Martinstein fournit avec 1828 une distance qui correspond précisément à 20 yards soit 1828 cm. (20 yards, c'est la distance double du mur à 10 yards lors d'un coup de pied de réparation (coup-franc) au football. ("A qui la faute, pas à moi ! Je répète ! Pas à moi !")
A propos de faute, Jules Verne se trompe dans "Voyage au centre la terre" en prenant le le lundi 1er juillet 1863 alors qu'il s'agit d'un mercredi.
Ajout de précisions sur les éléments du roman exploités dans le jeu :
Cet accident de 1863 est un "hyperlien" vers un autre accident de 1863, celui du câble télégraphique du chapitre XX de "20.000 lieues sous les mers" menant ensuite le Nautilus et Nemo dans les profondeurs jusqu'à l'épave du "Vengeur du peuple" à 47°24' de longitude Nord et 17°28' de latitude West. Les instruments du Nautilus sont réglés sur Paris, il faut donc retrancher 2°20' pour trouver les 15°08' de latitude West sur le méridien de la brèche de Roland. (Le 15/08 de la bataille arrive en confirmation)
Une lecture attentive du chapitre XX permet de recueillir une autre confirmation :
La brèche de Roland culmine à 2.807 mètres d'altitude soit exactement 2.000 mètres en-dessous de l'altitude du Mont-Blanc de 4.807 mètres définie en 1863.
Le roman évoque une muraille à pic de 2.000 mètres ainsi que le Mont-blanc, une manière indirecte pour Max de nous faire comprendre que la brèche du site correspond symboliquement à la brèche de Roland et qu'il faut bien descendre plein sud sur site à partir de la brèche vers l'épave du vengeur, allégorie de la cache.
Le câble télégraphique rompu nous renseigne, de plus, sur l'emploi d'un câble (ou fil ou mètre-ruban) sur le terrain. La mesure s'initiera à partir d'un piquet/sardine planté devant la brèche.
A la fin du chapitre, Nemo pose le Nautilus sur le plancher océanique pour contempler par le hublot du sous-marin, l'épave du vengeur.
Si on s'intéresse au Vengeur du peuple, on découvre que le poète Ponce Lebrun lui a consacré une ode :
La fin du poème est intéressante puisqu'elle pointe la bataille de Salamine.
Nous sommes devant la brèche du site liée à la bataille de Roncevaux en 778 et voici une nouvelle bataille sachant que Martel évoque aussi la bataille de Poitiers.
Rappelons-nous que 1828 est également la date de naissance de Léon Tolstoï, l'auteur de "Guerre et Paix". La guerre et le Mont Blanc font songer à une nouvelle expression :
- Se ranger en ordre de bataille
Nous allons commencer par la bataille logiquement liée au col de Roncevaux, la
bataille du 15 août 778.
Alfred de Vigny, mort en 1863, le confirme bien : "
C'est là qu'il faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre les airs lointains d'un cor mélancolique et tendre ..."
Il parle de Roncevaux mais décrit le cirque de Gavarnie (Frazona, Marboré) dans lequel se situe la brèche de Roland.
Ensuite, Martel nous oriente vers la bataille de Poitiers mais pas celle de 732 dont l'emplacement est controversé mais plutôt celle de 1356 qui a vu la capture de Jean Lebon (Le bon chemin) et les fameux mots de son fils "Père, gardez-vous à droite. Père gardez-vous à gauche !"
Enfin, nous allons prendre la bataille de Salamine. Mais pas celle de l'île grecque de Salamine de 480 avant JC. Non, nous prendrons la bataille chypriote de Salamine s'étant déroulée en -306.
Pourquoi ?
Parce que c'est cette dernière qui serait à l'origine de la Victoire de Samothrace, érigée en hommage.
Si vous avez bien compté, la somme des dates correspond à :
Note : une distance négative correspond à une distance dans le sens opposé.
La vierge de Lourdes s'est exprimée devant Bernadette Soubirous en langage de Bigorre, le Bigourdan. L'idée du recours aux mires de Foucault d'après Bigourdan fait alors son chemin avec un numéro 47 qui correspondra aux noces de cachemire, à l'argent, à la lune... Bref, à la cache de la contremarque ! L'IS here est AG se lit ICI=47.
Ici, je parle d'une projection au sol des grilles sur le sol du site et d'un trajet qui mène à la cache (au numéro 47)
(Superposition des grilles de Bigourdan 1 et 2 sur leurs cases communes)
Note : En russe, le "Guerre et Paix" de Tolstoï s'écrit Война и мир et le mot paix dans Voïna i mir se prononce mire comme la station Mir.
Pour l'échelle VIERGE=I verge = 2 yards/case.
Donc 20 yards = 10 cases.
On pense très fort à Orval et au final "Prends le chemin de l'eau. Cherche les grilles. Descends et creuse sous la seconde niche à droite".
Michel Becker a dessiné le site de la cache en évoquant la case 47 avec le carroyage en guise de mire :
Précisions sur la piste vénitienne
La piste Canaletto confirme également les données sur site. Le tableau du Louvre "L'entrée du grand canal et l'église de la Salute" est le suivant :
Vous noterez la volute en spirale. Mais l'important est de visualiser la géographie vénitienne pour découvrir que le canal de la piété s'emprunte à l'image du tunnel sous la vierge. Sur le plan, on parvient sur l'îlot San Michele, le cimetière carré de Venise :
L'île cimetière de San Michele :
C'est dans ce cimetière que se trouve l'explication du fameux décodage Perséphone puisque la tombe du compositeur de l'opéra Perséphone y réside :
L'îlot figure le gros rocher du site et la tombe d'Igor Stravinsky figure une nouvelle allégorie de la cache. Il faut faire le tour du rocher comme il faut faire le tour de l'îlot pour parvenir à la tombe de la chouette.
Précisions sur la piste Calice/Alice
Lewis Carroll fournit également "De l'autre côté du miroir et ce /qu'Alice y trouva/Calice s'y trouva".
On peut imaginer Alice rétrécir suffisamment pour emprunter le tunnel sous la vierge et ressurgir devant la brèche.
Si la mire évoque le miroir alors Alice le franchit pour se retrouver dans un décor identique mais où tout est inversé.
Plus tard, elle se retrouve dans le jardin qui a la forme d'un gigantesque échiquier qui évoque les cases des grilles de Bigourdan potentiellement retournées.
Sa destination désigne possiblement sa rencontre avec le chapelier fou. Or, la 780 illustre les chapeaux du cocher et du piéton qui ressemblent au rocher à proximité de la brèche. Et on pense à une autre expression, celle du tour du chapeau ou hat trick qui induit trois actions décisives.
Piste de la Chartreuse
L'expression du Calice réclame de boire entièrement le contenu de ce dernier.
Les nombres 1828 et 223 de la BSM donnent par soustraction 1605. Il s'agit de l'année de la Chartreuse, notre élixir attendu.
La deuxième expression confirme la Chartreuse puisqu'Amédée Martel a écrit un livre intitulé "La grande Chartreuse ou ma dernière étape".
La fusion des 2 expressions (Martel en tête/Boire le Calice) nous amène logiquement à boire l'elixir de la Chartreuse verte dans un calice.
On note la présence des lettres formant le mot CREUSE dans ChartREUSE :
La hart est une corde employée pour les condamnés à mort par pendaison. Nous l'emploierons pour mesurer une distance.
Les 1828 de la BSM trouvent une nouvelle valorisation puisque VERNE = AUNE est une interprétation botanique qui semble pertinente pour un élixir qualifié de végétal.
Rappelons aussi que la circonférence du Spitzberg nous a donné précisément une aune de Paris de 1,188 mètres.
Et donc, la considération spécifique de la Chartreuse de la Verne s'impose.
Note : la manipulation suivante des lettres s'appuie sur l'associativite de la multiplication :
C(HART)REUSE DE LA VERNE
CREUSE DE LA AUNE (2PiR)
CREUSE 2 AUNE (DELAPiR)
CREUSE 2 AUNE (2x1,188m) DE LA PIERRE
CREUSE 2,376 m DE LA PIERRE