samedi 1 novembre 2014

AD AUGUSTA PER ANGUSTA (3ème Partie)


Cette citation latine est une paronomase, c'est-à-dire une figure de style qui réunit deux paronymes - deux mots à la phonie et la graphie très proches - dans une même phrase. L'effet induit, outre la facilité à mémoriser ce type de phrase, c'est de pointer sur les lettres qui se distinguent  : U et N

Passerelle 560-470

Mon dixième est toujours NU quand il a une liaison prend alors un sens particulier avec une phrase qui assure une passerelle entre les énigmes 560 et 470.

L'interprétation qu'on peut en faire, c'est l'utilisation en 560 d'un élément majeur de la 470.
Parmi toutes les hypothèses de la 470, il y a l'hypothèse de la Garonne et comment ne pas trouver troublant le fait que le découvreur de la véritable source de la  Garonne, Norbert Casteret, ait justement pris comme devise la phrase latine Ad augusta per angusta.

J'ai déjà évoqué l'expérience du spéléologue qui démontra la liaison souterraine entre le trou de Toro et le Guelh de Joèu.
Si on s'intéresse à la source de la Garonne, beaucoup de documentations nous mèneront vers une source différente, celle du Pla de Béret à proximité du Port de Bonaigue. Nous aiguiller indirectement vers Norbert Casteret, c'est nous amener à réparer une erreur et rétablir une vérité en considérant la véritable source comme point important en 560.
La traduction de la phrase latine A des résultats grandioses par des voies étroites renvoie à la notion de mire qui nous permettrait d'obtenir ce qui nous manque cruellement en 560 : un cap.
Aussi l'hypothèse d'un point cible qui servirait de cap est-elle une considération tout à fait envisageable.

Il existe aussi une grotte Casteret non loin de la brèche de Roland comme lieu susceptible d'offrir une passerelle entre Casteret et l'énigme 470.



La brèche de Roland vue de la grotte de Casteret (photo famille Allais)


A noter également qu'en 1952, Norbert Casteret a exploré avec le physicien Max Cozyns, le Gouffre de la Pierre Saint Martin. On pense évidemment à un possible clin d'oeil avec la Pierre Saint Martin (Martinstein) d'Haselbourg.



7 commentaires:

  1. Même si j’apprécie l’astuce des chercheurs qui ont trouvé la phrase PARTEZ DE DEUX RON... dans la 470, j’ai du mal à être convaincu, pour plusieurs raisons :

    - Pourquoi ne garder que le mot élidé « t’ » dans le bloc « t’offre », et garder les deux mots du bloc « n’est » au lieu du seul mot élidé « n’ » ? Cela ne paraît pas très cohérent (donc pas très maxien ?).

    - Cette lettre « t’ », faut-il la prononcer comme dans l’alphabet (té) ou comme dans la charade (t’) ? Est-ce cohérent avec la lecture de « n’ » comme « nord » ?

    - Si on lit « partez », on note que cet impératif pluriel n’est pas très cohérent avec l’usage constant du tutoiement dans les énigmes. C’est d’autant plus frappant que MV aurait pu faire l’économie de l’espace (Mon second) dans la charade.

    - L’interprétation de « deux ron » est quand même bigrement laborieuse, sauf le respect que j’ai toujours eu pour Cori... Orreaga serait un deuxième « RON » ??? Je serais plutôt tenté, à la rigueur, d’interpréter « ronfle » comme RONcevaux-FLEche... On pourrait aussi chipoter sur « au nord-est », qui indique plutôt l’endroit d’où l’on part (partez de X au N-E) que l’endroit vers où l’on est censé aller.

    - Le mot « enfin » ne conduit-il pas plutôt à s’intéresser à l’estuaire du fleuve (fin de sa course) qu’à sa source ? Par exemple au « BEC » d’Ambès ? Un fleuve (par opposition à rivière) est un cours d’eau qui se jette dans la mer.

    - Le procédé consistant à prendre le mot qui suit le chiffre ordinal pourrait certes être suggéré par « Mon Premier... précède », mais quid de « Mon cinquième... suit » ? Il faudrait prendre « couché » plutôt que « ronfle » ?

    Pour ce qui est du montage de BT, il a le grand mérite de souligner de manière frappante la similitude entre le cours de la Garonne et le contour du rocher de la 470. Mais il ne peut pas constituer une solution, pour deux raisons :

    - il suppose une réduction d’échelle du visuel, ce qui n’était pas si facile à faire en 1993, sans logiciel, et MV a en outre dit et répété que la taille des visuels est importante.

    - MV a dit que, sauf indication contraire, le nord est en haut dans les visuels. Or, BT fait pivoter le visuel. (Ou alors ce pivotement serait la trahison de l’aiguille ?)

    En fait, la superposition n’est pas indispensable pour penser au cours de la Garonne en observant le visuel de la 470.

    Si on s’intéresse à la Garonne, un autre lieu remarquable est le tripoint du col de la Pierre plantée (http://www.caue-lozere.fr/au-col-de-la-pierre-plantee-le-toit-de-la-france-a-ete-inaugure.html), qui renvoie à la ligne de partage des eaux, et pourrait créer un lien avec la 560. L’épée pourrait suggérer le chiffre trois, du fait qu’elle pointe dans trois directions. Je ne sais de quand date l’érection du monument triangulaire (le site dont je donne le lien dit « depuis longtemps »), mais le tripoint existait bien évidemment avant le monument.

    J’ajoute que BT ne fait rien de l’épée, dont les lignes rectilignes semblent pourtant pointer des directions, et que de plus, le fait que le visuel suggère le cours de la Garonne rend superflue la phrase que l’on décrypte à grand peine verticalement (comparer avec l’acrostiche de la 520, beaucoup moins laborieux, à mon avis personnel).

    Désolé d’avoir encore mis mon grain de sel !

    DL

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    1. Concernant "Par t' de de Ronfle vaut n('est) a par est enfin", il y a des élément qui peuvent difficilement être attribués au seul hasard. Il y a une logique avec un début (Partez) et une fin (apparaît enfin). La césure Ronfle/vaut masque idéalement le mot le plus important : fleuve.
      Le contour du rocher évoque le cours de la Garonne (dont la racine étymologique Gar- signifie rocher).
      2 Ron = 2 Roncevaux = Orrea[b]GA RON[/b]cevaux
      Fleuve au NE apparaît en fin = GARON NE = [b]GARONNE[/b]

      S'intéresser à la Garonne, c'est trouver tôt ou tard le spéléologue Norbert Casteret et s'éloigner d'une interprétation convenue qui mène à Victor Hugo pour une explication plus confidentielle.

      S'agissant de l'interprétation des items du rébus, le t peut difficilement signifier autre chose puisque suivi d'une consonne empêchant toute liaison.
      Par contre, "Ronfle vaut n'a par est enfin" pourrait aisément se lire "fleuve aulne apparaît enfin" et désigner le fleuve côtier breton mais je préfère la Garonne parce qu'elle rallie davantage d'éléments sous sa bannière (contours du rocher, casteret, orreaga/roncevaux)

      Amicalement,
      Marvinclay



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    2. Comme tu veux, Marvinclay ! Je ne sais pas si la devise de Casteret était facile à trouver en 1993, mais pour un spéléologue, prendre une telle devise, c'est la preuve d'un grand sens de l'humour.

      Pour moi, (orrea)GA-RON(cevaux)-NE, c'est du bricolage, le genre de "forçage" que MV recommandait d'éviter à tout prix.

      Amicalement - DL

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  2. PS. Pour ma part, j’ai toujours préféré superposer le visuel, d’aplomb et décalqué sans changement d’échelle, sur la 989 à marges blanches (cela ne fonctionne pas sur les 989 à marges grisées, ni sur les 721), en faisant coïncider le bas du visuel et le bas de la carte. On constate alors que le col de Roncevaux est pile à la hauteur du point où l’épée s’enfonce dans le rocher sur le visuel. Une fois le visuel ainsi positionné, l’inclinaison de la garde et de la lame de l’épée me semblent indiquer des directions intéressantes. Notamment la ligne CastelSARRAZIN – RocheMAURE (– col de la Croix-haute ?) pour la ligne médiane de la garde, ce que confirme l’alignement col de Roncevaux – Joyeuse (gaîté/épée de Charlemagne) – Rochemaure. La ligne médiane de la lame semble pointer vers La Trinité = multiplication par 3 (« se multiplie »)... J’ai déjà signalé que le triple de l’altitude du col de Roncevaux (1057 x 3) est égal à l’altitude du Pico Posets (3371), moins deux fois CENT (valeur du titre de la 420). Et la ligne La Trinité – Signal du Luguet (1551) – Rochemaure souligne que 1551 est le triple de la valeur en A0 du carré SATOR (295), présent à Rochemaure, + texte de la fibule (222). Cette somme (517) est à rapprocher aussi de 717 (différence de deux fois CENT), total des chiffres cryptant les notes de musique dans la 580. Tout cela me paraît d’une cohérence très solide...

    Mais cela n’engage que moi !

    On retrouve 3371 inversé dans la valeur en A0 de la deuxième strophe de la 560 : 1733 (tandis que la première strophe vaut 1493, à rapprocher de 2593, le tout de la 530).

    DL

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  3. "l'expérience du spéléologue Norbert Casteret qui déversa des tonnes de fluorescéine"

    raison garder, tête froide conserver.
    toujours très intéressant Marvin, mais sur ce coup, il n'est question que de 60kg fluorescéine.
    http://g.casteret.pagesperso-orange.fr/page6.htm
    Amitiés
    dede49

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  4. J'ai corrigé l'article. Merci de l'avoir signalé, dede49.
    Cela dit, je doute qu'il n'y ait eu que 60 kg quand je vois les 6 tonneaux de 50 l ;-)
    Amicalement,
    Marvinclay

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  5. C'est bien argumenté mais il faut faire un choix parmi tous ces chemins.
    Vise Hernani, regarde bien le visuel sans penser au reste, Hugo te guidera. La suite coule de source.

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