jeudi 1 août 2013

CHÂTEL

Cette hypothèse a été révélée par le chercheur Delphinus. Il donne son interprétation détaillée de la 420 ici.

1/ Le zénith est une allégorie du plus haut sommet de France : le Mont Blanc 

Le Mont Blanc


2/ L'astuce de cette hypothèse réside en la réinterprétation des données de l'énigme et notamment du JOUR SIDERAL
Ainsi les périodes de révolution des planètes dont les initiales figurent dans les mots JOUR SIDERAL vont être réutilisées :


J = 4330
O
U = 30667
R
S = 10752
I
D
E
R
A
L
----------------------
JOUR SIDERAL = 45749

Note : on peut également prendre les valeurs du code A=1 ou A=0 pour les initiales qui ne correspondent pas à des périodes de révolution (on trouve alors 45831 ou 45823)

La fraction de JOUR SIDERAL devient : 45749 / 46.241.860 =  0,00099 s (précisément 0,00098934)

La flèche s'abat à la vitesse de la lumière à une distance de 0,00099 x 300.000 = 297 km


L'hypothèse pèche dans la concordance des unités. En effet, les périodes de révolution sont en jour. 4330, par exemple, correspondent à la période de révolution de Jupiter autour du soleil exprimée en jours terrestres.
Ce ne serait donc pas 0,00099 secondes mais 0,00099 jours soit  85,536 s ce qui donnerait une distance de plus de 25 millions de km ...
Et même si on considère que 45749 est sans unité, alors on trouve 0,00099, nombre sans unité qui n'est plus une durée en seconde et qui n'a donc plus vocation à être multiplié par la vitesse de la lumière.
Mais rappelons aussi que dans l'hypothèse classique, une flèche de lumière qui obéit aux lois de la balistique, ce n'est guère cohérent non plus puisque cela revient à trouver normal que le rayon lumineux d'une lampe torche puisse décrire une parabole or les madits accréditent pourtant une flèche qui s'élève vers le ciel avant de s'abattre sur le sol.

Cependant, si on met de côté la rigueur physique et qu'on lui préfère une lecture plus cryptographique et littéraire, il faut admettre que le le résultat est propre : la direction du Mont Blanc et les 297 km nous mènent à Châtel.


La flèche d'Apollon s'abat sur Châtel



La phrase finale est une confirmation potentielle de la destination :
Hâte-toi de trouver la flèche
En effet, le mot Hâte se trouve au cœur de Châtel ce qui n'est pas sans rappeler le titre de la 470 Ce n'est le bon chemin que si la flèche vise le cœur.

De plus, il faut bien reconnaître que l'astuce de la feuille au format A4 (21x29,7) posée sur la carte 989 pointant sur Châtel est plutôt subtile tout en étant en concordance avec la sémantique du cryptogramme (imprima, aigle)


La distance GJ-Châtel équivaut à la longueur d'une feuille A4


Le plus difficile, c'est de trouver une explication aux 1969,697 mesures vers le zénith.
Le zénith donne une direction mais les 1969,697 mesures ne servent pas la détermination de Châtel

Il pourrait s'agir de :
  • la distance entre Golfe Juan et le Mont Blanc (248 km)
  • la distance entre Golfe Juan  et Châtel (297 km)
  • la différence de hauteur entre Golfe Juan et le Mont Blanc, c'est à dire l'altitude du Mont Blanc (4807 m)
Le souci, c'est que ces distances sont connues et il n'y aurait qu'un seul intérêt aux 1969,697 mesures si elles pointaient une distance mesurable, ce serait justement de redéfinir la valeur de la mesure elle-même qui deviendrait la véritable inconnue de l'énigme mais cela semble en contradiction avec une mesure unique.

Une autre explication serait la détermination d'un point différent du point de chute de la flèche d'Apollon, un point qui serait situé sur l'axe Golfe Juan/Mont Blanc mais différent de Châtel.

Enfin, dans une hypothèse de détermination d'altitude sur la commune de Châtel (par analogie avec l'hypothèse de Dabo), la mesure de 33 cm ne conviendra pas - car l'altitude de 650 m est trop faible - mais l'aune de Paris donnerait une altitude de 2340 m. Il n'y a pas de point particulier avec cette côte précise mais le Mont de Grange dans le massif du Chablais culmine à 2432 m.


Les 1969,697 mesures restent donc une donnée à éclaircir dans l'hypothèse de Delphinus qui mène à Châtel.