vendredi 15 février 2013

L'OEIL DE JUPITER




Dans un article précédent, j'ai parlé de l'importance de la source qui donnait les périodes de révolution exactes des planètes et j'ai suggéré que les valeurs particulières pouvaient avoir comme vocation à désigner une source spécifique qui contenait une ou plusieurs informations qu'elle était la seule à donner.

Cette information pourrait être la suivante :
La distance moyenne de Jupiter par rapport au Soleil est de 778 millions de kilomètres. (à mettre en rapport avec l'année de la bataille de Roncevaux)

Autrement dit, cette valeur de 778 pourrait offrir une passerelle avec la 470.
Soit.
Mais quel rapport peut-il y avoir entre l'énigme 470 et Jupiter ?

Souvenez-vous de l'article que j'ai consacré à la Garonne dans lequel j'évoquais l'expérience du spéléologue Norbert Casteret qui déversa des kilos de fluorescéine dans le trou de Toro en Espagne, fluorescéine qui resurgit 3 kilomètres plus loin par le Guelh de Joèu, l’œil de Jupiter, démontrant ainsi que le Joèu était la véritable source de la Garonne.

Le Guelh de Joèu dépend de la commune espagnole de Es Bòrdes.
De 1877 à 1982 le nom officiel de Es Bòrdes en castillan était Las Bordas et l'encyclopédie Bordas, c'est justement la source - bibliographique, cette fois - qui contient la référence 778 pour Jupiter ! (cf. article suivant)

Comme on peut le voir sur la carte ci-dessous, la source en Val d'Aran à proximité du Port de la Bonaigue est très éloignée du Guelh de Joèu (Güells del Joeu sur la carte) :


Le Trou du Toro, le Güells del Joeu et Las Bordas


Si la lumière était la Garonne, il ne serait pas inconcevable que la source de la Garonne qui jaillit par l’œil de Jupiter soit la lumière céleste.
Quand on connaît le goût de Max pour l'anecdote historique (cf. Le Pourquoi Pa de Charcot dans la Victoria), l'aventure de Norbert Casteret semble pouvoir s'intégrer dans cette chasse surtout quand on se rappelle que la devise du spéléologue était Ad augusta per angusta ...





Cascade du Guelh de Joèu


5 commentaires:

  1. Peu convaincu...

    La relation entre la 470 et la 420 pour la seule raison du chiffre 778 cela me semble léger.(même confirmé par Bordas...issue de l'étude d'une carte de détail et non de la 989 ce qui limite à mon sens sa pertinence !)

    Par contre, il pourrait effectivement y avoir relation avec le Guelh de Joèu puisque Norbert Casteret participe (dans mon jeu) à la solution de la 560 (comme le titre nous l'indique !)

    Mais je n'arrive pas à trouver le moindre rapport entre Jupiter et le reste de la chasse !

    Si Norbert Casteret devait être une clé pour la 560, il serait vraiment bien compliqué de trouver une clé........ dont nous n'avons aucunement besoin puisque le titre de la 560 nous y amène, non ?

    Si Vénus apporte beaucoup (toujours pour mon jeu), pour les énigmes suivantes, Jupiter ne revient apparemment jamais.



    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La première lecture pour Ad augusta per angusta pointe vers Hernani de Victor Hugo. C'est l'interprétation de base la plus évidente du titre de la 560.
      Elle était notamment renseignée dans les pages roses du Larousse.
      Ce n'est pas pour rien que certains chercheurs utilisent la visée Hernani quand ils partent de Cherbourg.

      Cette hypothèse (Jupiter - 778 - source Bordas / Las Bordas - Œil de Jupiter source Garonne) rebondit sur une interprétation beaucoup moins connue qui n'est accessible qu'aux chercheurs qui s'intéressent à la Garonne (lumière possible en 470) et au spéléologue Norbert Casteret.
      Par induction, Ad Augusta per angusta désignerait, non plus Hernani mais le Guelh de Joèu.

      Amicalement,
      Marvinclay

      Supprimer
    2. "La première lecture pour Ad augusta per angusta pointe vers Hernani de Victor Hugo. C'est l'interprétation de base la plus évidente du titre de la 560."

      Bien sûr.
      Moi même je n'ai appris que cette locution était la devise de N. Casteret que grâce à Fifi !
      Il s'agit là, à mon avis, du "chemin de traverse" typique décrit par Max Valentin, difficile à voir, mais qui pourtant mène loin...

      Ce qui ne signifie pas évidemment que Hugo et Hernani soient inutiles.

      Ma réflexion précédente ne remet pas fondamentalement en cause ton interprétation, elle porte uniquement sur le fait que Jupiter est absent du jeu, même en 420 à mon sens (puisque présent sur le visuel)

      Or, l'absence me semble plus importante que la présence dans cette allégorie du système solaire.

      Supprimer
  2. Je me trompe peut-être, mais il me semble que des explications données par Wikipedia, il ressort que l'Oeil de Jupiter n'est pas la source de la Garonne ! Le colorant déversé par Casteret l'a été plus haut, depuis le Trou du Toro, lui-même alimenté par l'Esera. Par conséquent, si je ne m'abuse, la Garonne vient de l'Esera, qui a sa source sur les pentes du Pico Aneto. Je cite Wikipedia : "D'après Norbert Casteret, sa source principale se trouve dans le massif de la Maladeta, en Aragon, où elle s'engouffre au Trou du Toro pour rejoindre sa vallée par une résurgence aux Uelhs de Joeu". (Cf la Vérité, en Vérité nE SERA pas...).

    Bien sûr, cela n'enlève rien à l'existence de l'Oeil de Jupiter.

    Par ailleurs, j'ai proposé sur le forum des SH d'autres lectures possibles de la phrase lue dans la charade de la 470. Je ne les remets pas ici. Mais "les deux ron(ds)" ne seraient-ils pas les deux symboles de Mars et de la Terre, en-dessous de celui de Jupiter ?

    DL

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est moi qui me suis mal exprimé, Don Luis.
      Oui, la fluorescéine a été déversée au niveau du trou de Toro en s'engouffrant dans le conduit souterrain de la montagne pour resurgir par l'oeil de Jupiter.
      Voici une page qui permet de visualiser la "connexion" entre les 2 sites :
      Toro-Joèu
      Mais si je puis dire, la révélation se fait au niveau du Guelh de Joèu. Guelh a d'autres traductions que Œil puisqu'on trouve aussi Gueule ou Ouverture. Par l'ouverture je vois la Lumière. Si la lumière a le double sens de Garonne et de révélation et si je dois désigner un lieu symboliquement lié à Casteret (via ad augusta per angusta), c'est l'oeil de Jupiter que je choisirai plutôt que le Trou du toro ou une source plus élevée de la Maladetta.
      J'aurais du dire 'le flux ou l'eau issue de la source qui jaillit par l'oeil de Jupiter'.

      Amicalement,
      Marvinclay

      Supprimer