jeudi 15 novembre 2012

LA DETERMINATION DU BARYCENTRE

Dans l'énigme 580, les 10 villes affectées chacune à un chiffre se prêtent idéalement à la détermination d'un 11ème point, leur barycentre.

(Bourges, 1)
(Cherbourg, 2)
(Dieppe, 3)
(Epernay, 4)
(Forbach, 5)
(Gerardmer, 6)
(Héricourt, 7)
(Issoire, 8)
(Jarnac, 9)
(Angers, 0)

Au fait, c'est quoi un barycentre ?
Dès lors qu'on parle de points pondérés et donc de poids, je préfère revenir à la définition physique plus évocatrice que la formule mathématique brute :


Le barycentre de barus (poids) et centre est initialement le centre des poids. C'est donc une notion physique et mécanique. Le premier à avoir étudié le barycentre en tant que centre des poids (ce qu'on appelle de nos jours le centre de gravité) est le mathématicien et physicien Archimède. Il est un des premiers à comprendre et expliciter le principe des moments, le principe des leviers et le principe du barycentre. Il écrit dans son traité Sur le centre de gravité de surface plane:
« Tout corps pesant a un centre de gravité bien défini en lequel tout le poids du corps peut être considéré comme concentré. » 
Son principe des moments et des leviers lui permet de construire assez simplement le barycentre O de deux points de masses m1 et m2 différentes. 





Pour que la balance soit en équilibre, il faut que les moments m1⋅OA et m2⋅OB soient égaux. Si par exemple la masse m1 est 4 fois plus importante que la masse m2, il faudra que la longueur OA soit 4 fois plus petite que la longueur OB. Cette condition se traduit de nos jours par l'égalité vectorielle :
 m_1\cdot\overrightarrow{\mathrm{OA}}+  m_2\cdot\overrightarrow{\mathrm{OB}} = \vec 0
 (Source Wikipedia)

jeudi 1 novembre 2012

L'YONNE

Cette hypothèse s'appuie sur l'évènement (et non le lieu) de la bataille de Roncevaux en 778, à savoir la mort de Roland.
Le cœur de ROLAND est OLAN, anagramme de LAON. (signalé notamment par le chercheur Simaelll)




La ville de Laon autour de sa cathédrale


Le tout de la 470 n'est pas Roncevaux mais le tout arithmétique de l'énigme en A=0, c'est à dire 3371. (Don Luis en a fréquemment parlé)
Or 3371 m correspond à l'altitude du Pico Posets. (cf article suivant)
Lorsque l'on joint Pico Posets à Bourges, on parvient à la ville de Laon.
(Je rappelle que cette ville et ses environs proches constituaient la zone finale du Trésor d'Orval)












Étymologiquement Laon provient de Lug, le dieu gaulois de la lumière.
Laon serait la Lumière ?
Pas sûr, car on constate que ce trait croise également le cours de l'Yonne.





On note que le trait Forbach-Angers croise également le cours de l'Yonne en ce même point offrant une troublante analogie avec l'intersection graphique de l'Aube.

Il convient de rappeler qu'à la confluence de l'Yonne et de la Seine, c'est l'Yonne qui dispose du plus gros débit moyen (93 m3/s contre 80 m3/s pour la Seine).
Un confluent, ou point de confluence, est un lieu où se rejoignent plusieurs cours d'eau.
En général, l'un des deux cours d'eau, dont le débit est moins important, est considéré comme l'affluent.
Selon cette définition, c'est la Seine qui devrait être un affluent de l'Yonne et non l'inverse.
Autrement dit, le véritable fleuve qui traverse Paris et Rouen et qui se jette dans l'embouchure du Havre est l'Yonne au point de vue hydrologique.

La phrase PARTEZ DE RON(CEVAUX), FLEUVE AU NORD-EST APPARAÎT ENFIN - dont j'ai expliqué l'obtention lorsque j'ai évoqué la Garonne dans l'article suivant - pourrait donc s'appliquer à l'Yonne.

L'Yonne serait alors la Lumière du jeu.