jeudi 25 août 2011

LA GARONNE

L'hypothèse de la Garonne en tant que lumière du jeu est intéressante à plus d'un titre puisqu'elle s'appuie sur une lecture complémentaire de la charade de la 470 :


Mon Premier par la gaîté se multiplie. 
Mon Second t'offre de l'espace,
Mon Troisième de l'air, et mon Quatrième de l'eau.
Quand il est couché, mon Cinquième ronfle.
Mon Sixième vaut cent, et mon Septième n'est qu'un noeud.
Mon Huitième a le goût du laurier,
Tandis que mon Neuvième par l'étonnement se traîne.
Mon Dixième est toujours nu quand il a une liaison.
Mon Onzième, enfin, est l'inconnue.

La considération des mots qui suivent les quantièmes permet d'obtenir :

par t de de ronfle vaut n'est a par est enfin

soit en traduction phonétique :
PARTEZ DE DEUX RON FLEUVE AU NORD EST APPARAÎT ENFIN

Reste à interpréter le "RON" et c'est la solution de premier niveau que tout le monde connaît qui le permet : A RONCEVAUX.

L'interprétation de la chercheuse Cori exploite ORREAGA=RONCEVAUX en tant que point double.
Partons de deux Roncevaux et visons le coeur :
ORREAGARONCEVAUX
GARON +NE (le bon chemin, défini par la direction Roncevaux-Bourges)

Le Fleuve Garonne apparaît enfin.

Si on observe le cours de la Garonne, on observe une similitude étonnante avec les contours du rocher :

La Garonne et les contours du rocher (montage de BlackTiger)



L'étymologie du mot Garonne s'appuie sur la racine "Gar" qui signifie pierre ou rocher et explique que les contours du rocher puissent suggérer le cours de la Garonne.

Quand on s'intéresse à la source de la Garonne, on tombe sur cette anecdote historique :

Le Trou de Toro, un gouffre karstique, d'environ 70 mètres de diamètre et 40 mètres de profondeur reçoit dans une chute spectaculaire les eaux du torrent des Barrancs, issu des glaciers de l'Aneto, des Barrancs et de la Maladeta.
Pendant longtemps on a ignoré vers où ces eaux se dirigeaient.
Dès 1787, le premier pyrénéiste historique, Ramond de Carbonnières, émit l'hypothèse qu'elles pouvaient constituer une des sources de la Garonne.


le spéléologue Norbert Casteret établissait la justesse de l'idée de Ramond, en déversant (frauduleusement, en évitant d'être repéré par les carabiniers espagnols) dans le gouffre du Toro six barils de fluorescéine. Quelques heures plus tard, les eaux jaillissant de l'autre côté de la crête séparant l'Aragon de la Catalogne, en l'occurrence en Val d'Aran, après un parcours souterrain de 3,6 km, sortaient, avec la couleur caractéristique, du Guelh de Joèu, ou Uell de Joeu (« l'Œil de Jupiter »), à 1658 m d'altitude, source d'un torrent affluent de la Garonne. La preuve était faite, et la Garonne des Aranais, naissant au Pla de Beret, en haut Val d'Aran, était donc supplantée par ce ruisseau né à une altitude supérieure.

(source http://wapedia.mobi/fr/Trou_du_Toro)

Ce qui est amusant, c'est que la devise favorite de Norbert Casteret était Ad Augusta per Angusta.
(source http://www.ot-neste-baronnies.com/gouff ... eretfr.htm)

lundi 15 août 2011

OBERNAI ET LA DECAPOLE D'ALSACE

Blason d'Obernai



Rappelons-nous nos premiers pas et notamment le texte de la 780 qui, enfermé dans une matrice 8x8 nous révélait la première colonne de lettres :

O U T U V O U D
R A S P A R L A
R O S S E E T L
E C O C H E R M
A I S O U T U D
O I S P A R L A
B O U S S O L E
E T L E P I E D

ORREAOBE !

ORREA ! 
Les 5 premières lettres d'ORREAGA, le nom basque qui désigne Roncevaux.
Il n'est pas raisonnable de songer à une coïncidence et il y a donc véritablement une intention de l'auteur.
OBE confirme cette volonté, celle de confirmer le point de visée de la 470.
L'Aube (phonétiquement liée OBE) devient donc un candidat de lumière très séduisant.
A tel point que ça flaire le piège à plein nez et quand on y réfléchit davantage, on se rappelle que Max n'utilise les "Birauderies" que pour les fausses pistes (du style Cébazat pour c'est pas ça) Ici, c'est quand même légèrement différent puisqu'il s'agit d'une parfaite homophonie mais il n'empêche que le procédé n'est guère élégant d'autant moins qu'il aurait été très facile de coder Aube.
Il suffisait en effet de remplacer DOIS par FUIS pour obtenir ORREAUBE.

Tous les indicateurs d'une fausse piste sont donc présents.
Mais si c'est une chose de dire que l'Aube est une fausse piste, c'en est une autre que de trouver une alternative viable.

Pour ce faire, il faut rechercher une cohérence de codage qui passe dans un premier temps par une certaine homogénéïté. En effet, il n'est pas logique de mélanger les genres et si ORREA correspond aux premières lettres d'un lieu alors il paraît plausible qu'OBE corresponde également aux premières lettres d'un autre lieu.
Obernai s'impose alors comme le meilleur candidat.
Non seulement cette ville d'Alsace satisfait au critère de forme mais en plus on retrouve des traces d'Obernai dans une charte d'une dame noble nommée Imma qui confert la propriété du domaine d'Ehinheim (ancien nom d'Obernai) à l'abbaye de Fulde (ancien nom de Fulda et située en Allemagne), charte qui date de 778.
Orreaga et Obernai sont donc unies par une date majeure dans l'histoire de ces lieux.
- La bataille de Roncevaux en 778
- La cession du domaine d'Ehenheim à l'abbaye de Fulda en 778

Ca s'est passé en 778 et OBE jouent donc le rôle de filtres consécutifs qui pointent vers une solution unique : Obernai.

De plus, avec Obernai, le titre de la 470 Ce n'est le bon chemin que si la flèche vise le coeur trouve son explication.

En effet, Le cœur de Charles-Emile Freppel repose dans un cylindre de cristal du transept droit de l'église Saint Pierre et Paul d'Obernai.
Une statue est édifiée en son honneur devant l’édifice.
Charles-Emile Freppel est né à Obernai en 1827 ; il a été député à l'assemblée nationale et évêque d'Angers.



Statue devant l'église d'Obernai

Statue à l'arrière de l'église d'Angers



N'oublions pas non plus que la ville d'Obernai fut l'une des dix cités médiévales de la fameuse décapole d'Alsace. Cette appartenance a une résonance particulière quand on sait que l'énigme 580 nous fournira exactement 10 villes.

Freppel assure le lien entre Obernai, son lieu de naissance et Angers, ville dont il fut l'évêque et où il est décédé le 23 décembre 1891.

Cela dit, un problème majeur se pose pour cette hypothèse puisqu'Obernai n'est pas dans l'alignement du segment Roncevaux-Bourges ce qui contredit les madits qui attestent de cet alignement (en considérant bien sûr que l'alignement Tout de la 470/Ouverture désigne Roncevaux-Bourges).

lundi 8 août 2011

LAREDO (3ème PARTIE)

Laredo en 470 offre une passerelle idéale avec l'énigme 580 basée sur un décodage des notes de musique. On peut d'ailleurs poursuivre le raisonnement Laredo.
CE N'EST LE BON CHEMIN QUE SI LA FLECHE VISE LE COEUR
Le coeur de Laredo est RE.


A partir de Laredo, si je vise l'île de Ré, je n'obtiens qu'une seule ville présente à la fois en 580 et dans le secteur angulaire Laredo<Ile de Ré : Angers.
Angers correspond d'ailleurs au A=0 utilisé par Don Luis pour le calcul de 2593 et 3371.
Voir  article Laredo 1ère partie


Voici le trait Laredo-Angers :

















ANGERS est l'anagramme de ARS-EN-G.
En 600, Alabastrum évoquait l'utilisation de NIEPCE (via le décodage de Grillon) et le principe d'inversion photographique induit pour passer de ARS-EN-G (gauche) à ARS-EN-D (droite)


Or comme D=Ré (cf. 580) alors la solution en 600 nous donnerait Ars-en-Ré, ville précisément traversée par le segment Laredo-Angers.
Patrice évoquait sur son site le ROT13 (décalage d'un demi-alphabet comme pour les lettres du mot NAVIRE) qui va également dans le sens de cette solution :


N O P Q R S T U V W X Y Z
A B C D E F G H I J K L M

Par ce même procédé, on trouve ARS = NEF.


N O P Q R S T U V W X Y Z
A B C D E F G H I J K L M



On a donc ARS en NEF = ARS-EN-F en concordance avec ce que j'ai appelé l'hypothèse ARS-EN-? (ou ? désigne une note de musique), hypothèse qui structure et unifie des données éparses.



ARS-EN-?
ARS-EN-A = ARS-EN-AL = ARSENAL (CHERBOURG)
ARS-EN-B = ARS-EN-SI
ARS-EN-C = ARS-EN-DO
ARS-EN-D = ARS-EN-RE
ARS-EN-E = ARS-EN-MI
ARS-EN-F = ARS EN NEF
ARS-EN-G = ANGERS



A noter que cette hypothèse s'accorde avec l'IS :
NEE CLEF EN MAIN DANS LA 600, TU LA RETROUVERAS DANS LA 560
Ars-en-Ré naît à partir de la clef Niepce et on peut la retrouver aisément en 560






On remarque que le trait Cherbourg-Ars-en-Ré traverse la Manche et l'Atlantique et passe par la ville de Nantes dont la devise est Favet Neptunus Eunti - les initiales sont un anagramme de NEF - qui signifie "Que Neptune favorise le voyageur".

Voilà un peu les grandes lignes de cette hypothèse. 
Il faut bien avouer qu'elle s'accommode difficilement avec certains madits (notamment ceux qui certifient l'alignement Tout-Ouverture-Lumière en 470) mais réciproquement certains alignements qui impliquent Ars-en-ré ainsi que  l'adéquation parfaite avec l'IS des trois habiles rendez-vous en mer cantabrique sont très troublants et il serait étonnant - mais certes pas impossible - que cette théorie se fonde sur de pures coincidences.


samedi 6 août 2011

LAREDO (2ème PARTIE)

J'évoquais dans l'article précédent le codage de forme qui permettait d'obtenir Roland à partir de l'IS des 3 habiles rendez-vous en mer Cantabrique.
On peut rajouter également un autre lien qui unit Laredo et Roland : la ville de Cenon.



Blason de Cenon sur lequel figure le cor de Roland

BlackTiger a déjà parlé de la ville jumelle de Laredo, Cenon, liée à Roland par une légende :


« Roland (en 778) et son armée allant en Espagne, arrivèrent à la colline de Cenon, couverte à ce moment-là par l'antique forêt de cyprès. Au pied de la colline: les marais. Plus loin, le ruban d'argent de la Garonne barre la route. Saisi d'une inspiration divine, Roland sonna du cor. Au son de l'olifant, une biche blanche effrayée surgit de la forêt. Descendant la colline, elle traversa le marais et franchit la Garonne à un passage guéable qu'elle connaissait bien. Cette fuite éperdue ayant lieu sous les yeux de l'armée, Roland n'eut plus qu'à suivre la trace de la biche et, ses soldats derrière lui, franchit la Garonne. » 



On retrouve donc le cor de Roland, l'élément absent du visuel de la 470 sur un autre visuel, celui des armoiries de la ville de Cenon. Notons également le lien étroit qui existe avec la Garonne.

Malgré tout, Cette hypothèse repose le problème de la considération des anecdotes et du folklore local dans le jeu. Si nous pouvons rebondir sur ce type d'éléments alors la chasse se complexifie considérablement car de nombreuses histoire locales s'emparent de la renommée de Roland en incorporant des détails historiques.
Ceci étant dit, dans un souci d'exhaustivité, je pouvais difficilement parler de Laredo en occultant totalement cette légende.

lundi 1 août 2011

LAREDO (1ère PARTIE)

La piste de Laredo est l'une des plus crédibles pour expliquer l'IS des trois habiles rendez-vous en mer cantabrique.  Il est difficile d'évoquer la lumière de Laredo sans parler des passerelles avec les énigmes 600 ou 560 par exemple car cela conduirait à réduire la portée de cette piste transverse très étonnante.
Il me semble intéressant de recenser tous les éléments qui permettent d'y aboutir et vous comprendrez donc que je déborderai largement du champ d'investigation de la seule énigme 470. Pour ces raisons, cette hypothèse fera l'objet de plusieurs articles.

Je commencerai par le raisonnement de Don Luis basé sur un décompte en A=0.

Mon Premier, première moitié de la moitié du premier âge,
Précède mes Second et Troisième, cherchant leur chemin.
Mon Quatrième s’inspire, mon Cinquième est en rage,
Mais, sans protester, suit mon Quatrième et l’alpha romain.
Mon Sixième, aux limites de l’ETERNITE se cache.
Mon Septième, dressé, crache son venin.

En A=0, la somme des lettres vaut 2593


Mon Premier par la gaîté se multiplie.
Mon Second t’offre de l’espace,
Mon Troisième de l’air, et mon Quatrième de l’eau.
Quand il est couché, mon Cinquième ronfle.
Mon Sixième vaut cent, et mon Septième n’est qu’un noeud.
Mon Huitième a le goût du laurier,
Tandis que mon Neuvième, par l’étonnement, se traîne.
Mon Dixième est toujours nu quand il a une liaison.
Mon Onzième, enfin, est l’inconnue.

En A=0, la somme des lettres vaut 3371


Or 3371 m est l'altitude du Pico Posets dans les Pyrénées espagnoles.

3371 (Tout de la 470 et altitude du Pico Posets) - 2593 (ouverture) = 778 (année de la bataille du col de Roncevaux)

"Trouve mon tout, par l'ouverture" peut donc s'interpréter comme la droite Pico Posets-Col de Roncevaux.



Cliquer sur l'image pour l'agrandir


Cette droite se prolonge sur LAREDO :

Cliquer sur l'image pour l'agrandir


On obtient donc l'alignement Pico Posets-Col de Roncevaux-Laredo et Laredo serait logiquement la lumière du jeu.

La résonance avec l'IS :
LA CLARTE VIENDRA DE TROIS HABILES RENDEZ-VOUS EN MER CANTABRIQUE
est forte puisque Laredo se trouve bien sur la côte cantabrique en bordure de la mer cantabrique et se compose de trois notes de musique.
Notons également un décodage de forme susceptible de lier Roland et Laredo :
R AG
O LIE
LA K
N MENT
D L

Roland pointe donc le col Roncevaux et mène à la clarté lumineuse de LAREDO, ville espagnole composée de trois habiles notes de musique en mer cantabrique.